A l’occasion de la présentation et de la défense du budget 2014 de son département, à la plénière de l’Assemblée nationale du samedi 30 novembre 2013, Mansour SY, ministre de la Fonction publique du Travail du Dialogue social et des Organisations professionnelles, a tenu un langage particulièrement menaçant contre le statut actuel de la FASTEF (ex école normale supérieure). D’un ton bien rude, il accuse la FASTEF de n’avoir pas respecté la commande du ministère, d’être responsable de la situation actuelle des professeurs sortants non recrutés. Et Mansour Sy d’ajouter, avec la vanité et l’arrogance qui le caractérisent, « que la fonction publique va voir comment mettre fin « à l’exclusivité donnée à la FASTEF pour la formation des enseignants».
De tels propos peuvent surprendre au moment ou Madame le Premier Ministre cherche à trouver une solution concertée au problème du recrutement des formés de la FASTEF et que le Ministre de l’éducation de l’éducation fait preuve d’ouverture et de compréhension en la matière. Ils sont bien loin de coïncider avec la vérité des faits, d’autant que nous le savons tous, hier en complicité avec kalidou DIALLO, aujourd’hui avec Mansour SY le ministre de l’enseignement supérieur, en l’occurrence Mary Teuw Niane tente d’assurer l’émergence puis le développement d’une structure de formation d’enseignants à l’UGB qui n’en a ni la vocation, ni l’expérience et encore moins l’expertise. Un dispositif auquel est venu se greffer, pour des raisons simplement mercantiles, donc sans aucun souci de rationalité, et/ou d’efficacité, la création des CRFPE également chargés de formation d’enseignants des cycles moyen et secondaire avec des formateurs bien loin d’avoir les pré-requis en la matière.
La volonté bien affichée de tous ces manœuvriers était et reste, sans équivoque le sabordage de la FASTEF. Pour quelle raison ? Peut-être le saura-t-on un jour. Aussi, le SUDES-FASTEF dénonce-t-il avec la dernière énergie ces manœuvres indignes, orchestrées par des « parvenus » et soi-disant « serviteurs de la République » contre le statut d’une honorable institution éducative à laquelle, paradoxalement, ils doivent tous les caractères les plus marquants et pertinents de leurs profils professionnels.
Que Mansour Sy et tous ceux qui l’accompagnent dans cette déviance du moment comprennent qu’ils doivent cesser de jouer ce rôle peu honorable et revenir à la raison. Le ministre de la Fonction publique, du Travail, du « Dialogue social », etc., doit comprendre, si tant soit peu il a l’intelligence de sa fonction et de sa vocation, que la menace contre le statut actuel de la FASTEF ne prospérera jamais. Son argumentaire fallacieux reposant sur un tissu de contre-vérités - qui, de toute évidence relèveraient de son incapacité à comprendre et maîtriser ses propres dossiers - ne sauraient résister à l’épreuve des faits.
Les syndicats enseignants, les organisations de parents d’élèves, tout comme les associations de jeunesse et même les forces politiques - en somme, tous ceux qui ont à cœur d’imprimer un label qualité à notre système d’éducation et de formation de manière non réversible - doivent conjuguer leurs efforts pour contrer ce projet plutôt machiavélique et mesquin.
Signé
LE SUDES/FASTEF
De tels propos peuvent surprendre au moment ou Madame le Premier Ministre cherche à trouver une solution concertée au problème du recrutement des formés de la FASTEF et que le Ministre de l’éducation de l’éducation fait preuve d’ouverture et de compréhension en la matière. Ils sont bien loin de coïncider avec la vérité des faits, d’autant que nous le savons tous, hier en complicité avec kalidou DIALLO, aujourd’hui avec Mansour SY le ministre de l’enseignement supérieur, en l’occurrence Mary Teuw Niane tente d’assurer l’émergence puis le développement d’une structure de formation d’enseignants à l’UGB qui n’en a ni la vocation, ni l’expérience et encore moins l’expertise. Un dispositif auquel est venu se greffer, pour des raisons simplement mercantiles, donc sans aucun souci de rationalité, et/ou d’efficacité, la création des CRFPE également chargés de formation d’enseignants des cycles moyen et secondaire avec des formateurs bien loin d’avoir les pré-requis en la matière.
La volonté bien affichée de tous ces manœuvriers était et reste, sans équivoque le sabordage de la FASTEF. Pour quelle raison ? Peut-être le saura-t-on un jour. Aussi, le SUDES-FASTEF dénonce-t-il avec la dernière énergie ces manœuvres indignes, orchestrées par des « parvenus » et soi-disant « serviteurs de la République » contre le statut d’une honorable institution éducative à laquelle, paradoxalement, ils doivent tous les caractères les plus marquants et pertinents de leurs profils professionnels.
Que Mansour Sy et tous ceux qui l’accompagnent dans cette déviance du moment comprennent qu’ils doivent cesser de jouer ce rôle peu honorable et revenir à la raison. Le ministre de la Fonction publique, du Travail, du « Dialogue social », etc., doit comprendre, si tant soit peu il a l’intelligence de sa fonction et de sa vocation, que la menace contre le statut actuel de la FASTEF ne prospérera jamais. Son argumentaire fallacieux reposant sur un tissu de contre-vérités - qui, de toute évidence relèveraient de son incapacité à comprendre et maîtriser ses propres dossiers - ne sauraient résister à l’épreuve des faits.
Les syndicats enseignants, les organisations de parents d’élèves, tout comme les associations de jeunesse et même les forces politiques - en somme, tous ceux qui ont à cœur d’imprimer un label qualité à notre système d’éducation et de formation de manière non réversible - doivent conjuguer leurs efforts pour contrer ce projet plutôt machiavélique et mesquin.
Signé
LE SUDES/FASTEF