Les habitants de Mbadatt, village à 6 Km de l’AIBD, n’en croient pas leurs yeux. Un membre du collectif pour la défense des intérêts des villages de la commune de Keur Moussa, riverains de l’aéroport, a saisi « Le populaire ». Preuves à l’appui, le collectif étale son indignation. Ceci, après avoir constaté les dégâts. « Ce qui s’est passé est extrêmement grave, nous avons vu les restes de nos parents écrasés par des engins. Actuellement, nous ne pouvons plus identifier l’endroit où nos morts sont enterrés », pleure ce dernier. Le secrétaire général du collectif embouche la même trompette. « Ce qui s’est fait ne peut être considéré que comme de la provocation.
Pis, les responsables de l’AIBD ont ramassé les squelettes pour les ensevelir dans un autre endroit sans y mettre la forme. C’est inhumain », enfonce Ablaye Diouf. N’entendant pas laisser faire, le collectif prévoit une procédure pour que « les auteurs de ces actes soient punis ». En face, le Directeur général de l’AIBD nie en bloc et parle de déplacement de tombes fait selon les règles. Dégageant toutes ces accusations en touche, Abdoulaye Mbodj déclare que « c’est un déplacement des tombes qui a été fait avec les autorités et tout s’est passé selon les règles de l’art. Ces gens exagèrent… ».
Pis, les responsables de l’AIBD ont ramassé les squelettes pour les ensevelir dans un autre endroit sans y mettre la forme. C’est inhumain », enfonce Ablaye Diouf. N’entendant pas laisser faire, le collectif prévoit une procédure pour que « les auteurs de ces actes soient punis ». En face, le Directeur général de l’AIBD nie en bloc et parle de déplacement de tombes fait selon les règles. Dégageant toutes ces accusations en touche, Abdoulaye Mbodj déclare que « c’est un déplacement des tombes qui a été fait avec les autorités et tout s’est passé selon les règles de l’art. Ces gens exagèrent… ».