Délestages: le gouvernement affiche son impuissance malgré les assurances de la SENELEC de "zéro coupure durant le ramadan"

Malgré les assurances de la SENELEC dont la direction avait annoncé zéro coupure durant le mois de ramadan et au moment où ces mêmes coupures ont repris de plus belle notamment aux Parcelles Assainies dont les populations pas plus tard que jeudi dernier avaient perduraient dans le noir. Et ce, à partir du « kheud », (repas du petit matin avant l’entame du jeûne). C’est par un aveu d’impuissance que le régime en place réagi par rapport à ces désagréments que constitue le problème. « Il n’y a pas de solution immédiate », annonce le porte-parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, ministre de la bonne gouvernance qui ne manque d’annoncer le pire. « Il faut que l’on travaille moins dans l’urgence et plus dans le moyen et le long terme ».



« La question de l’énergie est une question délicate. On a toujours cherché à la résoudre dans l’urgence. Il faut que l’on travaille moins dans l’urgence et plus dans le moyen et le long terme. La politique du gouvernement, c’est de repenser la politique énergétique du pays. D’abord en termes de productions, le diésel lourd qui nous permet de produire l’énergie que nous consommons coûte cher sur le marché, son prix est instable et il nous parvient parfois à dans des conditions très difficiles. Cela a un impact très négatif sur l’économie nationale et des incidences au plan social. On a changé d’orientation en optant pour des énergies coûtant moins cher. Mais ça, c’est le moyen terme malheureusement. Pour le charbon, on a signé avec une grande compagnie qui va construire très bientôt une centrale de plus de 220 mégawatts à Sendou. Nous allons aussi bientôt signer avec Green Energy qui va construire des centrales solaires. Il y a aussi un programme pour l’installation de 50.000 à 70.000 poteaux électriques solaires à travers les principales villes du Sénégal. Enfin, dans le long terme, il y a une option résolue pour faire en sorte que la politique du mix-énergie inverse en faveur du Sénégal. C’est dire qu’il n’y a pas de solutions immédiate, il y a des solutions dans l’urgence et dans le moyen terme et les seuls solutions qui vaillent pour une économie comme la nôtre, c’est d’aller vers le mix-énergie qui est une option politique fondamentale de faire en sorte que la production d’énergie soit moins chère et que le prix de revente aux ménages et aux industries soit aussi moins cher », a dit le porte-parole du gouvernement, hier en conférence de presse.

Dié BA

Samedi 20 Juillet 2013 11:53


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