Démarrage campagne: Les enjeux des élections législatives au sein des partis et coalitions

La campagne pour les élections législatives du 1er juillet au Sénégal a officiellement débuté dimanche 10 juin, plus de deux mois après l'élection présidentielle remportée par Macky Sall. La campagne va durer trois semaines. Vingt-quatre listes sont en lice pour ce scrutin législatif.



Il y a d'abord une grande coalition, Benno Bokk Yaakaar, réunie autour du nouveau président Macky Sall. Plusieurs coalitions de l'opposition qui l'avaient soutenu lors de l'élection de février dernier ont décidé de battre de nouveau campagne avec lui afin de lui assurer une majorité confortable à l'Assemblée nationale. On y retrouve les formations qui ont été les plus virulentes dans l'opposition entre 2007 et 2012. Il s'agit notamment de Benno Siggil Senegaal de Moustapha Niasse, de Benno Ak Tannor d'Ousmane Tanor Dieng, ou encore du Rewmi d'Idrissa Seck.

Il y a ensuite le Parti démocratique sénégalais dirigé par Abdoulaye Wade, qui n'a cependant pas souhaité être candidat sur les listes. Le PDS fait figure de principale force de l'opposition. Mais il part quelque peu affaibli. Plusieurs pontes du parti ont en effet décidé de présenter une liste parallèle aux législatives : l'alliance Bokk Guiss Guiss, pilotée par Pape Diop, l'actuel président du Sénat. Tout l'enjeu pour ces deux courants, qui se réclament de l'idéologie du PDS, sera donc d'observer leur poids électoral après le 1er juillet.

Enfin, une multitude de petits partis comptent bien se battre pour obtenir un siège à l'Assemblée. Il s'agit notamment du mouvement citoyen Bes du niakk dirigé par le guide religieux Sérigne Mansour Sy Djamil.


Avec RFI

Mamadou Sakhir Ndiaye

Lundi 11 Juin 2012 11:07


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