Il n’a pas fallu longtemps aux dirigeants de Senegalair pour sortir de leur réserve suite à la publication par «l’Observateur», du rapport du BEA qui met en cause des défaillances techniques qui seraient à l’origine de l’abordage de l’Aéronef de leur compagnie au Boeing de Ceiba. En effet, de l’avis de Charles Gérard, le directeur général adjoint de Senegalair, ils n’accepteraient pas d’être des bouc-émissaires.
«Je suis très surpris de voir que vous avez le rapport du BEA alors que nous, on ne l’a pas reçu. Je ne peux me baser que sur ce que le BEA va me remettre et à ce moment, on pourra communiquer et faire des échanges techniques nécessaires pour faire jaillir la vérité », a-t-il déclaré à la RFM.
Se disant «surpris» de ne pas encore disposer du rapport précité alors que les médias commencent à en faire leurs choux gras, M. Gérard tonne : «Dans un avion il y a trois (3) altimètres. Donc ce serait un comble que les trois tombent en panne en même temps».
Avant d’ajouter «Il n’y a pas eu de manquements parce qu’ici au Sénégal, un avion ne peut pas voler sans que l’ANACIM ne donne son feu vert. Ici un Aéronef ne vole qu’après certification comme quoi il peut voler».
Pour rappel, le crash de l’Aéronef de Senegalair le 5 septembre 2017 avait causant la disparition de 7 personnes. L’avion n’a toujours pas été retrouvé.