Déminage en Casamance : Plus de 200 sites non encore traités

Il reste des poches de résistance au déminage en Casamance. C’est le constat fait par l’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot qui était en déplacement dans la zone sud du Sénégal.



Il faut un plaidoyer destiné aux parties prenantes du déminage en Casamance afin de booster les opérations qui sont actuellement en traine. C’est la conviction de l’ambassadeur de la France Christophe Bigot.

«La question se pose de définir les plaidoyers pour obtenir un financement sénégalais et international. Pour le financement sénégalais, cela ne relève pas de ma compétence. Pour ce qui est du financement international, je pense que la communauté internationale est sensible à tous les éléments qui permettront de démontrer que ce travail progresse ou a progressé et qu’il peut progresser dans toutes les zones», a-t-il déclaré.

Dans la foulée, M. Bigot invite les partenaires qui se sont investis pour ce déminage à définir un calendrier et des moyens, d’autant plus qu’ils ont toujours en ligne de mire l’objectif «Zéro mine pour 2021».

«Il y a cet objectif de zéro mine pour 2021, il faut définir un calendrier, des moyens et examiner comment ce déminage peut être entrepris. On voit qu’il y a des zones qui peuvent être déminés, et des zones dont le déminage dépend d’éléments qui sont liés au contexte sécuritaire dans la région».

Ousmane Demba KANE

Vendredi 2 Mars 2018 14:39


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