Le Conseil pour le respect des règles éthiques et déontologiques (Cored) n’a plus de patron. Son président Abdou Latif Coulibaly a démissionné. Il motive son départ par les relations tendues avec les autorités étatiques qui pourraient entraver la bonne marche du CORED.
En effet, les autorités n’ont accepté aucune audience avec cette institution. C’est la raison pour laquelle le Président du Cored a estimé que "c’est sa personne qui gène".
Le président des éditeurs et patrons de presse trouve cette décision surprenante et regrettable même s’il comprend la position d’Abdou Latif Coulibaly car il l'avait déjà prédit. En effet, relève Madiambal Diagne, cette question avait été déjà évoquée par Latif Coulibaly quand on le portait à la tête du Cored. « Quand on choisissait Latif Coulibaly pour diriger le Cored, il avait fait cette objection en disant qu’il avait des appréhensions que sa présence pourrait gêner les activités du Cored avec les autorités de l’Etat. Toutefois, Madiambal a noté un autre point qui a pu s’ajouter à la décision de démission du Président du Cored. « Quelques membres du Cored ont eu quelques difficultés à voir Latif s’absenter à de nombreuses réunions du Cored. Parce qu’il était pris par des obligations internationales.
Certains membres m’ont interpellé sur cette situation". Mais précise M. Diagne, "ces absences ont aussi été évoquées à l’endroit de certains membres du Cored dont des patrons de presse".
En effet, les autorités n’ont accepté aucune audience avec cette institution. C’est la raison pour laquelle le Président du Cored a estimé que "c’est sa personne qui gène".
Le président des éditeurs et patrons de presse trouve cette décision surprenante et regrettable même s’il comprend la position d’Abdou Latif Coulibaly car il l'avait déjà prédit. En effet, relève Madiambal Diagne, cette question avait été déjà évoquée par Latif Coulibaly quand on le portait à la tête du Cored. « Quand on choisissait Latif Coulibaly pour diriger le Cored, il avait fait cette objection en disant qu’il avait des appréhensions que sa présence pourrait gêner les activités du Cored avec les autorités de l’Etat. Toutefois, Madiambal a noté un autre point qui a pu s’ajouter à la décision de démission du Président du Cored. « Quelques membres du Cored ont eu quelques difficultés à voir Latif s’absenter à de nombreuses réunions du Cored. Parce qu’il était pris par des obligations internationales.
Certains membres m’ont interpellé sur cette situation". Mais précise M. Diagne, "ces absences ont aussi été évoquées à l’endroit de certains membres du Cored dont des patrons de presse".