C'est un pavé dans la mare qu'a jeté à la télévision guinéenne Mamadou Kouyaté, le porte-parole de la Coordination de Haute-Guinée. En présence de plusieurs hauts dignitaires mandingues, il a pris fait et cause pour Alpha Condé et menacé de boycotter le scrutin.
En Guinée, il existe quatre régions naturelles et pour chaque région une coordination censée représenter les intérêts des communautés respectives. Mais ces coordinations n'ont pas pour habitude de s'immiscer dans le débat politique et encore moins de menacer de boycott.
De plus, les arguments employés par Mamadou Kouyaté sont peu convaincants. Il reproche à la Cour suprême d'avoir annulé les résultats du premier tour dans plusieurs villes de Haute-Guinée. Outre le fait que tous les candidats ont subi le même sort, il oublie que les candidats qualifiés au second tour ont entériné les résultats du premier.
A Conakry, beaucoup s'interrogent donc sur les arrières pensées des dignitaires de la Haute-Guinée. C'est la première fois qu'une menace de boycott du scrutin est prise à un tel niveau. Elle survient dans un contexte de méfiance et de crispation, la coalition Arc-en-ciel, celle du candidat Alpha Condé, réclamant le départ de plusieurs hauts responsables de la Commission électorale.
En Guinée, il existe quatre régions naturelles et pour chaque région une coordination censée représenter les intérêts des communautés respectives. Mais ces coordinations n'ont pas pour habitude de s'immiscer dans le débat politique et encore moins de menacer de boycott.
De plus, les arguments employés par Mamadou Kouyaté sont peu convaincants. Il reproche à la Cour suprême d'avoir annulé les résultats du premier tour dans plusieurs villes de Haute-Guinée. Outre le fait que tous les candidats ont subi le même sort, il oublie que les candidats qualifiés au second tour ont entériné les résultats du premier.
A Conakry, beaucoup s'interrogent donc sur les arrières pensées des dignitaires de la Haute-Guinée. C'est la première fois qu'une menace de boycott du scrutin est prise à un tel niveau. Elle survient dans un contexte de méfiance et de crispation, la coalition Arc-en-ciel, celle du candidat Alpha Condé, réclamant le départ de plusieurs hauts responsables de la Commission électorale.