Karim Wade président de l'ANOCI
Le Parti Socialiste (PS) a demandé l’implication du peuple, des organisations de la société civile, les partenaires bilatéraux et les institutions financières pour exercer une pression sur l’ANOCI afin qu’un audit soit fait en bonne et due forme. Il a exigé la reddition détaillée des opérations et des comptes de l’ANOCI. «Il s’agit, par une pression continue, de maintenir l’exigence d’un audit de ses structures et de ses activités, de ses méthodes et de ses procédures, avec des garanties sérieuses de fiabilité et d’indépendance». Le bureau politique ne se limite pas là. «La même exigence doit porter sur la nécessité de faire un audit d’opportunité et technique des ouvrages pour vérifier leur conformité avec les normes sécuritaires, écologiques et avec les règles standard en matière d’urbanisme, sans compter l’interpellation sur l’inachèvement des chantiers de l’ANOCI, conçus initialement pour être des travaux d’élargissement, d’aménagement et d’embellissement».
Selon les socialistes, «la présentation du bilan de la gestion de l’ANOCI ne peut soustraire ses responsables à leur obligation de soumettre leur gestion à un audit indépendant pour lever définitivement la suspicion légitime sur leur gestion». Dès lors, ont-ils fait savoir : «l’argument tiré de l’existence d’un rapport d’audit n’est ni recevable, ni opérant parce qu’il s’agit d’une opération « intra muros » réalisée par le même cabinet qui tient la comptabilité de l’ANOCI, en violation du principe de séparation des fonctions de comptable et d’auditeur».
Les camarades d’Ousmane Tanor Dieng ont, dans le même sillage, indiqué que «les responsables de l’ANOCI sont d’autant plus tenus de faire droit à l’exigence populaire d’un audit indépendant qu’ils ont été publiquement interpellés au sujet d’une connivence délictuelle dans la passation des marchés publics d’infrastructures, attribués, semble-t-il, aux mêmes sociétés qui ont réalisé les études préalables et établi les devis». Et de poursuivre : «ces accusations portant sur un fait constitutif de délit d’initié et punis tant par la loi pénale que par les dispositions du Code des Marchés Publics sont d’une telle gravité que les responsables de l’ANOCI ne peuvent se dérober à leur devoir de vérité, sauf à reconnaitre la véracité des accusations».
Selon les socialistes, «la présentation du bilan de la gestion de l’ANOCI ne peut soustraire ses responsables à leur obligation de soumettre leur gestion à un audit indépendant pour lever définitivement la suspicion légitime sur leur gestion». Dès lors, ont-ils fait savoir : «l’argument tiré de l’existence d’un rapport d’audit n’est ni recevable, ni opérant parce qu’il s’agit d’une opération « intra muros » réalisée par le même cabinet qui tient la comptabilité de l’ANOCI, en violation du principe de séparation des fonctions de comptable et d’auditeur».
Les camarades d’Ousmane Tanor Dieng ont, dans le même sillage, indiqué que «les responsables de l’ANOCI sont d’autant plus tenus de faire droit à l’exigence populaire d’un audit indépendant qu’ils ont été publiquement interpellés au sujet d’une connivence délictuelle dans la passation des marchés publics d’infrastructures, attribués, semble-t-il, aux mêmes sociétés qui ont réalisé les études préalables et établi les devis». Et de poursuivre : «ces accusations portant sur un fait constitutif de délit d’initié et punis tant par la loi pénale que par les dispositions du Code des Marchés Publics sont d’une telle gravité que les responsables de l’ANOCI ne peuvent se dérober à leur devoir de vérité, sauf à reconnaitre la véracité des accusations».
Le secrétaire général du PS, Ousmane Tanor Dieng