La bataille judiciaire entre Karim Wade et l’Etat du Sénégal va se poursuivre au pays de Marianne. En effet, la plainte des avocats de Karim Wade pour “détention arbitraire” a été jugée recevable par la justice française. Mes Clédor Ciré Ly, Seydou Diagne, Amadou Sall et compagnie ont reçu en cours de journée la confirmation.
Les avocats de l’ancien Ministre des Infrastructures, de la Coopération internationnale, des Transports aériens et de l’Energie avaient déposé une plainte à Paris auprès du tribunal de grande instance pour “détention arbitraire”. Elle a été déposée suite à l’avis du groupe de travail des Nations unies qui avait jugé et confirmé en appel la détention de Karim Wade comme étant “arbitraire”.
"Le groupe de travail est parti de la détention préventive. Il dit que toute la détention de Karim Wade est arbitraire et la détention arbitraire un crime en droit français, donc nous pensons sérieusement que cette plainte est recevable", expliquait Maître Amadou Sall après le dépôt de la plainte.
Les avocats de l'Etat, eux, avaient estimé que le dépôt de cette plainte est un non-événement. "Le dépôt d’une simple plainte est pour moi un non-événement. L’avis parle d’une indemnisation intégrale du préjudice qu’il aurait subi du fait de cette détention provisoire qui est une phase de la procédure qui s’est soldée par un arrêt de condamnation. Il ne faut pas confondre libération et réparation", avait soutenu Me Moussa Félix Sow, l'un des avocats de l'Etat.
Les avocats de l’ancien Ministre des Infrastructures, de la Coopération internationnale, des Transports aériens et de l’Energie avaient déposé une plainte à Paris auprès du tribunal de grande instance pour “détention arbitraire”. Elle a été déposée suite à l’avis du groupe de travail des Nations unies qui avait jugé et confirmé en appel la détention de Karim Wade comme étant “arbitraire”.
"Le groupe de travail est parti de la détention préventive. Il dit que toute la détention de Karim Wade est arbitraire et la détention arbitraire un crime en droit français, donc nous pensons sérieusement que cette plainte est recevable", expliquait Maître Amadou Sall après le dépôt de la plainte.
Les avocats de l'Etat, eux, avaient estimé que le dépôt de cette plainte est un non-événement. "Le dépôt d’une simple plainte est pour moi un non-événement. L’avis parle d’une indemnisation intégrale du préjudice qu’il aurait subi du fait de cette détention provisoire qui est une phase de la procédure qui s’est soldée par un arrêt de condamnation. Il ne faut pas confondre libération et réparation", avait soutenu Me Moussa Félix Sow, l'un des avocats de l'Etat.