Aïssatou Sophie Gladima a été entendue sur le fond de son dossier par la commission d'instruction de la Haute Cour de justice hier, mercredi. Lors de son audition, elle a nié avoir détourné un centime, dans cette affaire de construction du Centre de traitement gravimétrique. L’ancienne ministre, rapporte « Les Echos », a soutenu que c'est un marché de traitement gravimétrique qui a été alloué à la société commerciale du groupe Issa (SCGI) et qu’elle ne connait le patron de cette société ni d'Adam ni d'Eve puisqu'il a traité avec le Dage (Direction de l'Administration Générale et de l'Equipement), Alassane Diallo, actuellement hors du pays.
Suite à cet audition, le montant présumé détourné qui est imputé à Aïssatou Sophie Gladima a été revu à la baisse. Il est passé de 193 millions de francs à 73 millions de francs.
le journal de souligner que l’ancienne ministre a été blanchie par le patron de la SCGI qui a été entendu en qualité de témoin. Ce dernier, qui a été bénéficiaire du marché, a ajouté, d'ailleurs, que le montant de 73 millions, actuellement reproché à la dame, a été consigné au niveau de la Caisse des dépôts et consignation.
Auparavant, le patron de SCGI a été entendu, en qualité de témoin, par la commission. A noter que ce dernier a d'abord été inculpé par la juge du 3ème cabinet d'instruction qui lui a accordé le contrôle judiciaire, après qu'il a consigné les 73 millions évoqués au niveau de la Caisse des dépôts et consignation. Il nous revient que ce dernier a nié le détournement également. Il a expliqué qu'il était chargé de la livraison de matériel et de la construction du centre gravi métrique au profit des orpailleurs. « Cela a été réalisé au ¼ et il ne restait que la construction du centre. Le matériel a été livré et réceptionné par le ministère du temps de Oumar Sarr et si la construction a été retardée, c'est du fait de l'Etat qui devait lui indiquer le site sur lequel il devait le construire et l'Etat ne lui avait pas indiqué exactement le site », lit-on sur le journal.
A la question de savoir pourquoi l'argent a été versé ? Il a expliqué « qu'en réalité, le ministère ne voulait pas perdre le crédit, mais le ministère a pris des garanties en lui précisant que si la construction n'est pas faite, il devait rembourser. Pour sa part, explique-t-il, il a cherché après à rembourser, mais au niveau du Trésor, on lui a expliqué une procédure à suivre. Mais, il n'a jamais détourné l'argent puisque cet argent est aujourd'hui à la Cdc et si le Trésor le demande, ce sera immédiatement fait ».
Suite à cet audition, le montant présumé détourné qui est imputé à Aïssatou Sophie Gladima a été revu à la baisse. Il est passé de 193 millions de francs à 73 millions de francs.
le journal de souligner que l’ancienne ministre a été blanchie par le patron de la SCGI qui a été entendu en qualité de témoin. Ce dernier, qui a été bénéficiaire du marché, a ajouté, d'ailleurs, que le montant de 73 millions, actuellement reproché à la dame, a été consigné au niveau de la Caisse des dépôts et consignation.
Auparavant, le patron de SCGI a été entendu, en qualité de témoin, par la commission. A noter que ce dernier a d'abord été inculpé par la juge du 3ème cabinet d'instruction qui lui a accordé le contrôle judiciaire, après qu'il a consigné les 73 millions évoqués au niveau de la Caisse des dépôts et consignation. Il nous revient que ce dernier a nié le détournement également. Il a expliqué qu'il était chargé de la livraison de matériel et de la construction du centre gravi métrique au profit des orpailleurs. « Cela a été réalisé au ¼ et il ne restait que la construction du centre. Le matériel a été livré et réceptionné par le ministère du temps de Oumar Sarr et si la construction a été retardée, c'est du fait de l'Etat qui devait lui indiquer le site sur lequel il devait le construire et l'Etat ne lui avait pas indiqué exactement le site », lit-on sur le journal.
A la question de savoir pourquoi l'argent a été versé ? Il a expliqué « qu'en réalité, le ministère ne voulait pas perdre le crédit, mais le ministère a pris des garanties en lui précisant que si la construction n'est pas faite, il devait rembourser. Pour sa part, explique-t-il, il a cherché après à rembourser, mais au niveau du Trésor, on lui a expliqué une procédure à suivre. Mais, il n'a jamais détourné l'argent puisque cet argent est aujourd'hui à la Cdc et si le Trésor le demande, ce sera immédiatement fait ».