Ibrahima Ndiaye, enseignant-chercheur à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, secrétaire national chargé des finances et de la logistique du PRP s’est exprimé sur la situation tendue des finances publiques. Il a tiré la sonnette d'alarme sur le rythme des emprunts tout en proposant des solutions pour booster le PIB sans alourdir la dette.
L'invité de la RFM a reconnu que l'endettement est actuellement la seule marge de manœuvre de l'État, mais il avertit sur sa pérennité. « Continuer à emprunter pour payer des dettes a des limites. En 2027, ce ne sera plus tenable », a-t-il soutenu. Il a par ailleurs, dénoncé un débat « malsain » autour de la dette cachée et a appelé à une prise de conscience. L’économie endogène ne peut reposer uniquement sur les épaules de l'État.
Pour Ibrahima Ndiaye, la solution réside dans l'investissement massif dans des projets porteurs capables de générer des résultats en 18 mois. Il a suggéré notamment de « détourner une partie des flux financiers des garanties de marchés publics, actuellement captés par les assureurs pour créer un fonds d'investissement productif. En récupérant ne serait-ce que 1 % des 3 000 milliards de francs CFA du marché public », l'État pourrait, selon lui, financer une dizaine de projets industriels majeurs sans débourser un centime de dette supplémentaire.
L'invité de la RFM a reconnu que l'endettement est actuellement la seule marge de manœuvre de l'État, mais il avertit sur sa pérennité. « Continuer à emprunter pour payer des dettes a des limites. En 2027, ce ne sera plus tenable », a-t-il soutenu. Il a par ailleurs, dénoncé un débat « malsain » autour de la dette cachée et a appelé à une prise de conscience. L’économie endogène ne peut reposer uniquement sur les épaules de l'État.
Pour Ibrahima Ndiaye, la solution réside dans l'investissement massif dans des projets porteurs capables de générer des résultats en 18 mois. Il a suggéré notamment de « détourner une partie des flux financiers des garanties de marchés publics, actuellement captés par les assureurs pour créer un fonds d'investissement productif. En récupérant ne serait-ce que 1 % des 3 000 milliards de francs CFA du marché public », l'État pourrait, selon lui, financer une dizaine de projets industriels majeurs sans débourser un centime de dette supplémentaire.