Direct Face au Jury _Alliance PDS/Pastef : Ousmane Goudiaby balance tout sur Sonko, Wade et l'argent du FMI

Dans une interview exclusive et sans concession accordée à l'émission "Face au Jury" sur PressAfrik TV, Ousmane Goudiaby, président de la Fédération Nationale des Cadres Libéraux, a apporté un éclairage cru sur la relation ambigüe entre son parti, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), et le pouvoir actuel. De l'alliance électorale à l'analyse de la situation économique en passant par l'avenir du parti, les révélations fusent, dessinant les contours des prochaines batailles politiques. Ousmane Goudiaby a levé toute ambiguïté sur la nature de la collaboration entre le PDS et Pastef. Il a affirmé que « l'alliance s'est limitée à la dernière présidentielle », démentant ainsi toute fusion ou partenariat stratégique durable. Il a surtout critiqué « le manque de reconnaissance de Pastef » envers le PDS, malgré le soutien décisif de ce dernier. Il a rappelé que « Bassirou Diomaye Faye a cherché la bénédiction et le bassin électoral de notre leader Abdoulaye Wade », soulignant le poids politique toujours intact de l'ancien président. Sur le front économique, l'invité a livré une analyse sévère de la situation actuelle. Concernant le report de l'accord avec le Fonds Monétaire International (FMI), il n'a pas mâché ses mots et a pointé du doigt les « propos malencontreux » de l'actuel gouvernement comme étant un facteur ayant contribué à cette impasse. Prônant une souveraineté économique, il a plaidé pour une diversification des partenaires, une stratégie qu'il attribue à Abdoulaye Wade et qui avait été mise en œuvre au début des années 2000. La déclaration la plus lourde de conséquences a porté sur l'avenir du parti. M. Goudiaby a officiellement annoncé l'organisation du centenaire d'Abdoulaye Wade en mai 2026. Surtout, il a levé le voile sur le retour prochain de Karim Wade, le fils de l'ancien président, présenté comme l'homme de la situation pour « sauver le pays » grâce à son carnet d'adresse et son expertise. Réfutant toute l'image d'un fugitif, il a martelé que Karim a été « exilé de force », faisant écho aux circonstances controversées de son départ pour le Qatar en 2016, où un passeport diplomatique lui avait été remis dans sa cellule avant son exfiltration . Enfin, il a promis une « reddition des comptes équitable » si le PDS revenait au pouvoir. Regardez!





Dimanche 5 Octobre 2025 14:17


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