Le chroniqueur Abdou Nguer, incarcéré depuis le 20 mai 2025, a comparu ce mercredi devant la justice. L'audience a été marquée par l'examen de trois dossiers distincts, aboutissant à un renvoi pour l'un d'eux et à la présentation des charges pour les deux autres.
La première affaire inscrite au rôle concerne une plainte pour diffamation déposée par l’enseignant Ibrahima Barry Gassama. Ce dernier reproche au chroniqueur des propos qu'il estime diffamatoires, tenus à la suite de sa participation à un concours organisé par le président de la République, alors qu'il ne serait plus en activité. Après avoir été évoquée, cette affaire a été renvoyée au 12 novembre prochain.
Le deuxième dossier concerne les accusations d'offense au chef de l'État et de fausses nouvelles. La troisième affaire, également examinée par le tribunal, est liée à une vidéo publiée par Abdou Nguer sur son compte TikTok « Abdou Nguer Seul ». Dans cette séquence, il appelait à une autopsie de l'ancien président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara. Le juge a retenu les deux derniers dossiers (le deuxième et le troisième) pour poursuites.
Vêtu d'un maillot jaune et d'un blouson, Abdou Nguer s'est présenté à la barre en tant que chroniqueur. Il a catégoriquement réfuté les accusations de diffusion de fausses nouvelles et d'offense au chef de l'État.
Face à ses dénégations, le magistrat a procédé à une confrontation en faisant écouter aux présents les extraits sonores des séquences incriminées où l'accusé s'exprimait au sujet de Mamadou Badio Camara.
Après avoir écouté les enregistrements audio qui lui étaient reprochés, le prévenu a reconnu être bien l'auteur des propos diffusés.
Cependant, l'interrogatoire a révélé des contradictions significatives dans sa défense. Interpellé par le magistrat sur les fondements de ses affirmations concernant l'ancien président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara, Abdou Nguer a initialement déclaré : « Je commente les faits », avant d'ajouter qu'il « avait lu ces informations sur le site de la Cour des comptes ».
La suite des échanges a mis en lumière une incohérence majeure dans son témoignage. Le juge lui ayant rétorqué : « Donc, vous savez lire ? », l'accusé s'est rétracté en affirmant cette fois : « Non, je ne sais pas lire ».
Face à ce revirement, le magistrat a insisté : « Alors, qui vous a dit ces informations ? ». Abdou Nguer a alors de nouveau changé sa version, déclarant : « Non, je l'ai vu sur le site moi-même », sans pouvoir expliquer comment il avait pu consulter le site internet sans savoir lire.
A suivre...
La première affaire inscrite au rôle concerne une plainte pour diffamation déposée par l’enseignant Ibrahima Barry Gassama. Ce dernier reproche au chroniqueur des propos qu'il estime diffamatoires, tenus à la suite de sa participation à un concours organisé par le président de la République, alors qu'il ne serait plus en activité. Après avoir été évoquée, cette affaire a été renvoyée au 12 novembre prochain.
Le deuxième dossier concerne les accusations d'offense au chef de l'État et de fausses nouvelles. La troisième affaire, également examinée par le tribunal, est liée à une vidéo publiée par Abdou Nguer sur son compte TikTok « Abdou Nguer Seul ». Dans cette séquence, il appelait à une autopsie de l'ancien président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara. Le juge a retenu les deux derniers dossiers (le deuxième et le troisième) pour poursuites.
Vêtu d'un maillot jaune et d'un blouson, Abdou Nguer s'est présenté à la barre en tant que chroniqueur. Il a catégoriquement réfuté les accusations de diffusion de fausses nouvelles et d'offense au chef de l'État.
Face à ses dénégations, le magistrat a procédé à une confrontation en faisant écouter aux présents les extraits sonores des séquences incriminées où l'accusé s'exprimait au sujet de Mamadou Badio Camara.
Après avoir écouté les enregistrements audio qui lui étaient reprochés, le prévenu a reconnu être bien l'auteur des propos diffusés.
Cependant, l'interrogatoire a révélé des contradictions significatives dans sa défense. Interpellé par le magistrat sur les fondements de ses affirmations concernant l'ancien président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara, Abdou Nguer a initialement déclaré : « Je commente les faits », avant d'ajouter qu'il « avait lu ces informations sur le site de la Cour des comptes ».
La suite des échanges a mis en lumière une incohérence majeure dans son témoignage. Le juge lui ayant rétorqué : « Donc, vous savez lire ? », l'accusé s'est rétracté en affirmant cette fois : « Non, je ne sais pas lire ».
Face à ce revirement, le magistrat a insisté : « Alors, qui vous a dit ces informations ? ». Abdou Nguer a alors de nouveau changé sa version, déclarant : « Non, je l'ai vu sur le site moi-même », sans pouvoir expliquer comment il avait pu consulter le site internet sans savoir lire.
A suivre...