Direct tribunal : Suivez le procès de l’Imam Alioune Ndao et Cie

C’est aujourd’hui que reprend le procès de l’Imam Alioune Badara Ndao et de ses co-prévenus. Après le rendez-vous manqué du 14 février dernier pour des raisons «d’omissions», les prévenus doivent connaitre aujourd’hui leur sort. Mais déjà, de nouveaux rebondissements se font noter.



 18H :  L'audience est suspendue jusqu'à demain 9h

17h50 : Parole au Procureur : Le Procureur en prenant la parole s’est employé à démonter les propos des avocats de la défense. Selon lui toutes les exceptions soulevées par la défense sont infondées et doivent être rejetées.


17H 40:  Me Alassane Cissé rejette un quelconque lien entre son client et les autres prévenus
Me Alassane Cissé  qui défend Makhtar Diokhané " il ne saurait être question de faire reculer une loi pour en faire une application à des faits ou des allégations  de faits antérieurs à sa promulgation. Le juge d'instruction ne lui reconnaît aucun fait. Vous verrez bien qu'en dehors d'énumérations d'intentions, il n'y a aucun fait prévu. A ce jour, il lui est impossible, en dehors des rectifications que je lui ai fournies, de connaître les faits qu'on lui reproche. Il n’y a ni association dans le temps ni association dans la géographie.

17H : Les exceptions toujours au menu
Les avocats de la défense continuent toujours de soulever les exceptions concernant ce procès. Et pour eux ces exceptions sont tellement flagrantes que le procès doit pouvoir être annulé. C’est d’ailleurs le chemin qu’indique au juge Me Ilane qui indexe des «erreurs manifestes» qui doivent valoir l’annulation du procès.

15h44 :  Reprise de l'audience
 15h35 
: Très décontracté, tout de blanc vêtu comme d'habitude, Imam Alioune Badara ndao a profité de l’heure de pause pour s’approcher de ses proches venus le soutenir. Il les a invités à ne croire à aucuns propos tenus par le greffier lors de sa lecture de l'ordonnance.
14H30 : L’audience suspendue jusqu’à 15H30
Débuté depuis 10H20, le greffier vient de terminer la lecture de l’ordonnance. Le juge Samba Kane en a profité pour demander aux avocats de la défense de consacrer leur prise de parole aux exceptions une fois la séance reprise à 15h30.

12H15 : Réponse des avocats de la défense au procureur "Vous voulez savoir ce qu'elle (la défense) pense ? Elle l'a déjà dit au tribunal. Et la défense ne veut rien d'autre que la manifestation de la vérité. L'éclatement au grand jour de la vérité et que justice soit rendue. Voilà ce que la défense veut M. Le Procureur"
12H10 : La parole est au procureur, Aly Siré Ndiaye - "Que l'on sache ce que l'on veut, si certains ne veulent pas que ce procès s'ouvre,  qu'ils le disent clairement. Le ministère public n'a pas pris une semaine pour saisir le juge d'instruction. A la dernière audience, le ministère public avait souhaité le renvoi de cette affaire en application des dispositions de l’article 185 du Codes de procédure pénale, en raison des rectifications purement matérielles. C''était deux noms, Alpha Diallo et Mohammed Mballo qui ont été omis dans le dispositif de l'ordonnance"


12 H 05 : Reprise du procès
 Le procès a repris. Une dame et un homme se sont fait exclure de la salle d’audience suie à leur refus de se lever à, l’entrée du juge Samba Kane.

10H45: L'audience est suspendue pour 45 mn afin de soumettre l'ordonnance à la défense

10H30 : Les avocats de la défense introduisent une demande de renvoi du procès
Les avocats de la défense se plaignent d'une ordonnance introduite à leur «insu» par le parquet et demandent le renvoi du procès.

9H40 : Première condamnation au tribunal, Ibrahima Ly écope de 15 ans de travaux forcés.  Le sieur Ly tombe pour acte de terrorisme, et association de malfaiteurs.

9H 30 : Le procès pour apologie du terrorisme, entre autre chefs d’accusation contre l’Imam Alioune Badara Ndao vient de démarrer. Mais déjà, l’un des prévenus, en l’occurrence Assane Camara a été libéré.


Assane Walo Gueye (Stagiaire)

Lundi 9 Avril 2018 11:54


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