Dissolution de bases militaires françaises au Sénégal



Ce dimanche 30 juillet, au Sénégal, les Forces Françaises du Cap-Vert (FFCV) sont dissoutes, pour donner place aux Eléments Français au Sénégal. Cette dissolution répond à un souci de «souveraineté» exprimé par le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui, en avril 2010, a demandé à reprendre les bases militaires françaises. Celles-ci réparties sur plusieurs sites, comprennent des bases aérienne, terrestre et marine.

C’est un départ en toute discrétion, sans faste ni cérémonie. A partir du 1er août, les Forces Françaises du Cap-Vert deviennent les Eléments Français au Sénégal. Changement de nom et surtout réduction massive d’effectifs : sur 1 200 éléments, seulement 300 resteront au Sénégal.

Un rôle de coopération

Depuis six mois, les militaires français ont restitué au Sénégal plusieurs emprises qu’ils occupaient depuis 1974. La dernière en date est celle du Bataillon d’infanterie militarisé, le Bima, basé à Bel Air. Selon l’ancien officier de communication des FFCV, les Eléments Français au Sénégal, commandés par le général Grégoire de Saint-Quentin, auront plutôt un rôle de coopération.

« Nous proposerons une plate-forme de coopération militaire, composée d’un catalogue de formations qui seront destinées aux pays voisins membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest », a indiqué à RFI le lieutenant de vaisseau Cédric Thibault.

D'après ce responsable, il n’y aura désormais plus d’armement lourd stationné à Dakar et moins d’entraînement. Les militaires présents, qui seront basés à l’Arsenal de la marine et à la base aérienne de Ouakam, seront essentiellement des cadres.

Source:Rfi

Papa Mamadou Diéry Diallo

Dimanche 31 Juillet 2011 11:59


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