Le député Thomas Faye a saisi le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kaffrine pour exiger l'ouverture d'une enquête judiciaire. En cause : un présumé détournement de deniers publics dans le cadre de la distribution de semences d’arachide dans la commune de Kahi (centre).
« En ma qualité de député du peuple, j'ai saisi par lettre le Procureur […] pour qu'il ouvre une enquête judiciaire sur un présumé détournement de deniers publics relatif à la distribution des semences d'arachide dans la commune de Kahi », a-t-il déclaré sur sa page Facebook.
Selon lui, un document officiel daté du 7 juillet 2025, transmis dans le cadre de ses missions de suivi, indique que 732 tonnes de semences auraient été intégralement distribuées par la commission locale. Mais sur le terrain, la réalité serait toute autre.« Au moins 394 chefs de ménage légalement inscrits sur la liste des bénéficiaires, sur un total de 3 487, déclarent ne pas avoir reçu leurs semences », précise le parlementaire. Sur la base d’un quota individuel théorique de 150 à 200 kg par ménage, il estime que 59,1 à 78,8 tonnes de semences manqueraient à l’appel.
« Ces faits laissent fortement présumer un détournement d’une partie des semences subventionnées par l’État, au détriment des bénéficiaires légitimes et de l’efficacité des politiques publiques agricoles », a-t-il conclu.
« En ma qualité de député du peuple, j'ai saisi par lettre le Procureur […] pour qu'il ouvre une enquête judiciaire sur un présumé détournement de deniers publics relatif à la distribution des semences d'arachide dans la commune de Kahi », a-t-il déclaré sur sa page Facebook.
Selon lui, un document officiel daté du 7 juillet 2025, transmis dans le cadre de ses missions de suivi, indique que 732 tonnes de semences auraient été intégralement distribuées par la commission locale. Mais sur le terrain, la réalité serait toute autre.« Au moins 394 chefs de ménage légalement inscrits sur la liste des bénéficiaires, sur un total de 3 487, déclarent ne pas avoir reçu leurs semences », précise le parlementaire. Sur la base d’un quota individuel théorique de 150 à 200 kg par ménage, il estime que 59,1 à 78,8 tonnes de semences manqueraient à l’appel.
« Ces faits laissent fortement présumer un détournement d’une partie des semences subventionnées par l’État, au détriment des bénéficiaires légitimes et de l’efficacité des politiques publiques agricoles », a-t-il conclu.