C'est bien Camrail qui est désigné comme principal responsable de la catastrophe. Première cause : la vitesse excessive du train, 96 km/h au lieu de 40. Un dépassement dû au non-respect de plusieurs règles de sécurité sur un train qui « présentait de graves défaillances et anomalies », dit le communiqué.
Les experts parlent d'une surcharge du convoi et d'une rallonge inappropriée de la rame, d'un freinage défaillant pour certains wagons de voyageurs ainsi que pour la motrice, ou encore la non-prise en compte des avertissements du conducteur.
Face à ces conclusions, le président demande des sanctions contre les responsables. Le rapport sera transmis à la justice, dit le texte. Paul Biya souhaite que le partenariat entre l'Etat et Camrail soit revu. L'entreprise est détenue à 75% par le groupe français Bolloré. Le Cameroun est actionnaire minoritaire, avec moins de 15% des parts. Or Paul Biya souhaite désormais que l'Etat soit plus présent dans la société.
Enfin concernant les victimes, la présidence annonce une enveloppe d'un milliard de francs cfa supplémentaire pour les assister. Elle ordonne également le renforcement du dispositif de prévention des catastrophes. La commission d'enquête pointe en effet l'action des secours. Elle demande plus de réactivité, de cohérence et de fluidité dans les opérations.
RFI
Les experts parlent d'une surcharge du convoi et d'une rallonge inappropriée de la rame, d'un freinage défaillant pour certains wagons de voyageurs ainsi que pour la motrice, ou encore la non-prise en compte des avertissements du conducteur.
Face à ces conclusions, le président demande des sanctions contre les responsables. Le rapport sera transmis à la justice, dit le texte. Paul Biya souhaite que le partenariat entre l'Etat et Camrail soit revu. L'entreprise est détenue à 75% par le groupe français Bolloré. Le Cameroun est actionnaire minoritaire, avec moins de 15% des parts. Or Paul Biya souhaite désormais que l'Etat soit plus présent dans la société.
Enfin concernant les victimes, la présidence annonce une enveloppe d'un milliard de francs cfa supplémentaire pour les assister. Elle ordonne également le renforcement du dispositif de prévention des catastrophes. La commission d'enquête pointe en effet l'action des secours. Elle demande plus de réactivité, de cohérence et de fluidité dans les opérations.
RFI
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