Droit de réponse: Les précisions de M. Aliou Fall Yewwi Louga (lire aussi la NDRL)



Au lendemain des élections législatives du 31 juillet 2022, plus précisément à la date du 02 août, j'ai été victime d'une diffamation dans un article de presse publié par pressafrik.com. En effet, ayant été profondément surpris par ces fausses allégations, j'ai fait un démenti sur ma page Facebook pour restaurer la vérité et laver mon honneur. Ensuite, j'ai commis un huissier de justice pour faire le constat le 23 août 2022 avant de contacter mon avocat pour les besoins d'une citation directe.

Seulement, l'auteur de l'article, Ibrahima Lissa Faye reconnaît s'être trompé sur la personne de Aliou Fall et que sa supposé disparition volontaire était une fausse information. Je tenais ainsi par ces lignes à informer l'opinion publique que tout ce qui a été dit sur le sieur Aliou Fall dans cet article qui était loin de la vérité.

Pour preuve, son auteur l'a retiré juste après avoir reçu la bonne information. Il a fait son mea culpa et présenté ses excuses.

Aliou Fall

NDLR
Je concède à Monsieur Aliou Fall son droit de réponse. Les textes le lui permettent et je m'y soumets totalement en tant que simple citoyen. Je pense d'ailleurs, qu'il devait commencer par cette démarche. Une simple recherche sur Internet lui aurait permis de m'écrire ou de m'appeler au téléphone. PressAfrik est l'un des rares sites d'information à respecter scrupuleusement les dispositions de la loi sur les transactions électroniques du 26 janvier 2008.

En effet, son article 8 impose à tout exploitant d'un site à titre commercial de prévoir non seulement une charte juridique mais surtout de bien préciser l'adresse URL, l'hébergeur, l'adresse physique, un numéro téléphone et une adresse mail pour être facilement joignable en cas de préjudice sur une personne ou une institution. PressAfrik a toujours été très chevillé aux textes et lois qui régissent notre métier et ceux qui organisent et encadrent notre commun vouloir de vie commune.

 Depuis sa création en novembre 2008, cette charte a toujours existé dans le footer du site de même que l’ours qui journalistiquement détaille l’identité du journal en ligne. 

C’est d’ailleurs dans cette optique que l’article a été supprimé 15mn après publication. Le président de la CEDA de Louga que j’avais vainement tenté de joindre avait finalement rappelé et il avait pris le temps de m’égrener les résultats PV par PV jusqu’à l’expiration des 19 centres de vote de la commune de Syers. Je tiens juste à vous signaler que vous n’étiez pas l’objet principal de l’article sinon il ne serait jamais publié. Le texte portait sur une supposée fraude électorale qui aurait fait gagner la Coalition Benno Bokk Yaakar à Louga alors qu’elle était donnée perdante jusque tard dans la soirée du dimanche. 

Si j’ai tenté de vous joindre, c’est par obligation professionnelle, pour le recoupement des éléments de base de l’article comme du reste je l’ai fait avec Moustapha Diop, le mandataire de BBY. Pour votre cas, j’ai non seulement tenté de vous joindre au téléphone, mais j’ai demandé à un jeune confrère d’aller chez vous pour que je puisse recueillir votre version. C’est dans un souci de triangulation que j’ai cherché à vous faire parler. 

Professionnellement, je n’ai rien à me reprocher. J’ai fait ce que j’avais à faire en temps opportun. Si je ne voulais que le buzz, cet article ne serait jamais supprimé parce qu’en moins de 15mn, il avait plus de 24.000 lectures. 

Maintenant, je me pose des questions. A partir de quel site votre huissier a pu faire son constat ? Légalement, il y a redire sur ce constat d’huissier parce que l’article a été supprimé un peu avant 16h sur toutes nos plateformes. En ce qui concerne les reprises et les captures d’écran, cela me dépasse. Je suis totalement impuissant car même l’Etat n’a jusqu’ici pas les moyens de les régler. 

Je continue aussi de me poser des questions sur vos réelles motivations. L’article est publié et supprimé le 2 août, vous faites votre constat d’huissier le 23 août mais curieusement votre plainte tombe le 2 janvier 2023 au moment où nous étions sur le front pour la libération de notre cher confrère Pape Alé NIANG. Par ailleurs, dans votre droit de réponse, vous me prêtez des mots que je n’ai jamais dits, ni prononcés. Déjà que je n’étais pas du tout affirmatif par précaution en parlant de votre supposée disparition.
Ibrahima Lissa FAYE


Lundi 16 Janvier 2023 14:45


Dans la même rubrique :