Tristement célèbre depuis l’annonce du premier cas Ebola au Sénégal, M.L.D. parle et demande pardon. « J’ai quitté mon pays le 13 août dernier mais je ne savais pas que j’étais contaminé sinon, je ne me serais jamais hasardé à effectuer un aussi long périple de 48 heures », entame le jeune étudiant qui indique avoir « emprunté un taxi de la Guinée jusqu’à Mbanda (localité située dans la frontière Sénégalo-guinéenne) ». C’est de là-bas qu’il a pris un autre taxi jusqu’à Dakar plus précisément à l’unité 7 des Parcelles Assainies (PA). C’est là dit-il que les premiers symptômes se signalent. «Ce n’est que 48 heures après mon arrivée à Dakar que j’ai eu des vomissements, fièvre et la diarrhée », sert-il tout en précisant n’avoir jamais saigné.
« Au début j’étais suivi dans un district sanitaire à l’unité 9 des PA pendant une semaine. Et les vomissement s’étant estompés, il m’ont mis sous perfusion. Mais quand les diarrhées sont devenues persistantes, j’ai demandé à mon oncle de m’emmener dans un hôpital équipé ». C’est ainsi que le malade s’est rendu au CHU de Fann où la terrible nouvelle est tombée. « Quand les médecins m’ont annoncé cela, je me suis dit que c’était la fin ». Pis, « au lendemain de mon internement à l’hôpital Fann, j’ai su que ma mère était morte ». Tout comme sa cousine, sa grande sœur et sa tante.
Au peuple sénégalais, M.L.D. dans une interview accordée à « l’Observateur », tient à préciser : « Je ne pouvais pas savoir depuis la Guinée que j’étais malade d’Ebola sinon je ne serai pas venu. Je tiens à le dire. J’ai été la première personne à apporter le virus Ebola ici et j’en suis sincèrement désolé ». Dès sa sortie qu’il annonce pour bientôt, l’étudiant entend rentrer en Guinée pour y « retrouver son père, son grand-frère, et ses deux grandes sœurs ». Même s’il n’exclut pas de revenir au Sénégal, « si toutefois, on ne le lui interdit pas ». Pour l’heure, le cas importé bien guéri d’Ebola dit toute sa gratitude aux médecins sénégalais qui lui ont sauvé la vie.
« Au début j’étais suivi dans un district sanitaire à l’unité 9 des PA pendant une semaine. Et les vomissement s’étant estompés, il m’ont mis sous perfusion. Mais quand les diarrhées sont devenues persistantes, j’ai demandé à mon oncle de m’emmener dans un hôpital équipé ». C’est ainsi que le malade s’est rendu au CHU de Fann où la terrible nouvelle est tombée. « Quand les médecins m’ont annoncé cela, je me suis dit que c’était la fin ». Pis, « au lendemain de mon internement à l’hôpital Fann, j’ai su que ma mère était morte ». Tout comme sa cousine, sa grande sœur et sa tante.
Au peuple sénégalais, M.L.D. dans une interview accordée à « l’Observateur », tient à préciser : « Je ne pouvais pas savoir depuis la Guinée que j’étais malade d’Ebola sinon je ne serai pas venu. Je tiens à le dire. J’ai été la première personne à apporter le virus Ebola ici et j’en suis sincèrement désolé ». Dès sa sortie qu’il annonce pour bientôt, l’étudiant entend rentrer en Guinée pour y « retrouver son père, son grand-frère, et ses deux grandes sœurs ». Même s’il n’exclut pas de revenir au Sénégal, « si toutefois, on ne le lui interdit pas ». Pour l’heure, le cas importé bien guéri d’Ebola dit toute sa gratitude aux médecins sénégalais qui lui ont sauvé la vie.