Le climat politique vicié par la question du passeport diplomatique délivré à des homosexuels qui a valu au jeune libéral, Bara Gaye d’être mis sous mandat de dépôt pour « offense » au chef de l’Etat et la réplique du camp présidentiel qui lui renvoie la même accusation a fini par outré Macky Sall qui a montré sa ferme volonté de « faire cesser ces « écarts de langage des uns et des autres ».
« Je veillerai à la tranquillité publique des Sénégalais et à ce qu’aucune personne d’où qu’elle vienne, ne puisse déranger l’ordre public. Je n’admettrai aucune dérive », prévient le président Sall qui enfonce le clou, « que personne ne compte sur moi après avoir délibérément choisi les injures comme arguments de combat politique. Je ne protégerai personne. Il y a trop d’écarts dans le langage des uns et des autres. Il faut que cela cesse ».
A cet effet, le Garde des Sceaux s’est dit engagé à mener "le combat de la moralisation pour l’APR" tout en invitant « ses autres amis leaders de formation politique à retenir leurs militants qui excellent, malheureusement dans ce domaine », sur les colonnes du journal « L’Observateur ».