Les règles du jeu changent pour accéder à la maison d'éducation Mariama Bâ. Il ne suffit plus d'être parmi les 25 meilleurs filles de l'examen d'entrée en sixième du Sénégal. Le ministre de l'Education nationale, Serigne Mbaye Thiam a tenu à présenter, lors de sa conférence de presse sur les résultats du concours général 2014, les nouvelles conditions pour accéder à cette prestigieuse Maison école Mariama Bâ de Gorée.
« L'admission à l'école Mariama Bâ de Gorée se fera désormais exclusivement par voie de concours », a dit Serigne Mbaye Thiam. Ce concours sera ouvert aux 150 premières élèves issues de l'examen d'entrée en sixième et âgées de 13 ans au plus. Les candidates auront droit à 3 épreuves en français et 3 épreuves en mathématique et se verront notifier leurs admissions après délibération d'un jury.
Selon le ministre, l'urgence la pertinence d'une telle reforme est à chercher dans les manquements notés lors de la sélection des lauréates quelques fois. En effet, « il existe des présomptions de fraude concernant les admissions de l'année dernière. Sur les 25 admissions, 13 venaient de la même académie et leurs moyennes au premier semestre se sont montrées catastrophiques entre 4 et 9 », s'est offusqué le ministre. D'ailleurs, une enquête a été ouverte par le ministère pour situer les responsabilités.
« L'admission à l'école Mariama Bâ de Gorée se fera désormais exclusivement par voie de concours », a dit Serigne Mbaye Thiam. Ce concours sera ouvert aux 150 premières élèves issues de l'examen d'entrée en sixième et âgées de 13 ans au plus. Les candidates auront droit à 3 épreuves en français et 3 épreuves en mathématique et se verront notifier leurs admissions après délibération d'un jury.
Selon le ministre, l'urgence la pertinence d'une telle reforme est à chercher dans les manquements notés lors de la sélection des lauréates quelques fois. En effet, « il existe des présomptions de fraude concernant les admissions de l'année dernière. Sur les 25 admissions, 13 venaient de la même académie et leurs moyennes au premier semestre se sont montrées catastrophiques entre 4 et 9 », s'est offusqué le ministre. D'ailleurs, une enquête a été ouverte par le ministère pour situer les responsabilités.