Ouverte ce mardi 10 novembre dans la capitale sénégalaise , la IV Conférence Internationale Africaine pour le Développement de la Petite Enfance a pour objectif principal d’offrir un espace de dialogue, afin de promouvoir les échanges entre les dirigeants africains et les professionnels de l’éducation portant entre autres sur la planification, la mise en œuvre et la généralisation de politique de Développement de la Petite Enfance (DPE). Au cours de cette rencontre, les problèmes de l’éducation en Afrique sont revenus sur la table. En effet, selon le Secrétaire exécutif de l’ADEA, Ahlin Byll-Cataria, la qualité de l’apprentissage dans nos écoles pose toujours problème. Il a fait savoir que, «des évaluations nationales ont montré qu’en moyenne 59% des enfants qui terminent l’école primaire ne maitrisent pas les connaissances de base en lecture, écriture et calcul. Elles constatent aussi que les taux d’abandon et de redoublement sont très élevés au cours des trois premières années de la scolarisation». De son avis, ceci est du au fait que la grande majorité des enfants africains commencent l’école à 6 ou 7 ans et sont brusquement confrontés à un apprentissage dans une langue étrangère qu’ils découvrent pour la première fois et souvent avec des enseignants qui ne comprennent pas la langue maternelle de ces enfants.
Par ailleurs le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade qui présidait la cérémonie d’ouverture, a soutenu que, «nous sommes amenés à prendre en charge la petite enfance alors que les ressources sont limitées, mais avec une générosité dans l’effort et une dose d’ingéniosité nous arriverons à résoudre les équations qui se posent dans l’éducation, particulièrement dans le domaine de la petite enfance».
Par ailleurs le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade qui présidait la cérémonie d’ouverture, a soutenu que, «nous sommes amenés à prendre en charge la petite enfance alors que les ressources sont limitées, mais avec une générosité dans l’effort et une dose d’ingéniosité nous arriverons à résoudre les équations qui se posent dans l’éducation, particulièrement dans le domaine de la petite enfance».