Le lundi 30 avril 2018, les enseignants avaient suspendu leur mot d’ordre de grève après plusieurs jours de concertation avec le gouvernement du Sénégal. Sur ce, le coordonnateur de l’inter-cadre des syndicats d’enseignants se dit déçu et dénonce une discrimination continue dans la gestion de la crise scolaire.
«La suspension du mot d’ordre de grève a été une issue heureuse pour tout le monde. Malheureusement nous sommes au regret de constater que le gouvernement n’a pas su saisir cette opportunité pour changer de posture. Le statisme, le louvoiement la discrimination continuent d’être érigés en mode de gestion», a déclaré Omar Waly Zoumaro.
Le coordonnateur de l’inter-cadre des syndicats d’enseignant estime que le ministre de l’Education nationale tente de vassaliser le mouvement syndical des enseignants. Les rares concertations entreprises, précise-t-il, sont effectuées avec un groupuscule des leaders syndicaux. «Le récent réaménagement du calendrier scolaire a été fait sans concertation avec les véritables acteurs du système que nous sommes. La plupart des examens n’a été décalé que de deux semaines. Ce qui nous parait très insuffisant par rapport aux pertes horaires», a-t-il dit.
Par ailleurs, le syndicaliste exige du ministre et du gouvernement d’être associé à toutes les activités qui concernent notre département ministériel. « Nous n’accepterons plus jamais d’être mis à l’écart dans la gestion et dans la construction de ce vaste chantier que constitue notre système éducatif c’est-à-dire l’école sénégalaise », a-t-il fait savoir.
«La suspension du mot d’ordre de grève a été une issue heureuse pour tout le monde. Malheureusement nous sommes au regret de constater que le gouvernement n’a pas su saisir cette opportunité pour changer de posture. Le statisme, le louvoiement la discrimination continuent d’être érigés en mode de gestion», a déclaré Omar Waly Zoumaro.
Le coordonnateur de l’inter-cadre des syndicats d’enseignant estime que le ministre de l’Education nationale tente de vassaliser le mouvement syndical des enseignants. Les rares concertations entreprises, précise-t-il, sont effectuées avec un groupuscule des leaders syndicaux. «Le récent réaménagement du calendrier scolaire a été fait sans concertation avec les véritables acteurs du système que nous sommes. La plupart des examens n’a été décalé que de deux semaines. Ce qui nous parait très insuffisant par rapport aux pertes horaires», a-t-il dit.
Par ailleurs, le syndicaliste exige du ministre et du gouvernement d’être associé à toutes les activités qui concernent notre département ministériel. « Nous n’accepterons plus jamais d’être mis à l’écart dans la gestion et dans la construction de ce vaste chantier que constitue notre système éducatif c’est-à-dire l’école sénégalaise », a-t-il fait savoir.