Le sous-secteur de l’éducation coranique traverse une zone de fortes turbulences dans le département de Médina Yoro Foula. Manque de formation des Serignes Daaras, absence de plan de carrière pour les apprenants, insuffisance d’infrastructures adéquates et problèmes d’hygiène persistants : tels sont les principaux maux qui minent le fonctionnement des Daaras de la localité.
Ce diagnostic sans complaisance a été posé lors des assises des Daaras tenues le week-end dernier, réunissant Serignes Daaras, autorités locales entre autres. Les échanges ont permis de mettre en lumière les réalités quotidiennes de ces établissements, qui jouent pourtant un rôle central dans la transmission des valeurs religieuses et morales.
Selon les participants, l’absence de formation structurée des Serignes Daaras constitue un frein majeur à la modernisation et à l’efficacité de l’enseignement dispensé. À cela s’ajoute le manque de perspectives d’avenir pour les apprenants, souvent livrés à eux-mêmes après leur cursus, faute de passerelles vers l’enseignement formel ou la formation professionnelle.
Les problèmes d’infrastructures et d’hygiène ont également été largement évoqués. Dans plusieurs Daaras, les conditions d’apprentissage et de vie sont jugées précaires, exposant les enfants à des risques sanitaires et compromettant leur bien-être.
Face à cette situation, les acteurs du secteur ont plaidé pour des solutions concrètes et durables. Parmi les recommandations phares issues de ces assises figurent la construction d’infrastructures modernes et adaptées, la formation continue des Serignes Daaras, mais aussi l’initiation des apprenants aux métiers afin de favoriser leur insertion sociale et professionnelle.
Ces assises ont ainsi servi de cadre de réflexion et d’alerte, appelant les pouvoirs publics, les partenaires techniques et financiers ainsi que les collectivités territoriales à s’impliquer davantage pour la réforme et la valorisation des Daaras à Médina Yoro Foula. Une démarche jugée indispensable pour faire de l’éducation coranique un véritable levier de développement humain et social.
Ce diagnostic sans complaisance a été posé lors des assises des Daaras tenues le week-end dernier, réunissant Serignes Daaras, autorités locales entre autres. Les échanges ont permis de mettre en lumière les réalités quotidiennes de ces établissements, qui jouent pourtant un rôle central dans la transmission des valeurs religieuses et morales.
Selon les participants, l’absence de formation structurée des Serignes Daaras constitue un frein majeur à la modernisation et à l’efficacité de l’enseignement dispensé. À cela s’ajoute le manque de perspectives d’avenir pour les apprenants, souvent livrés à eux-mêmes après leur cursus, faute de passerelles vers l’enseignement formel ou la formation professionnelle.
Les problèmes d’infrastructures et d’hygiène ont également été largement évoqués. Dans plusieurs Daaras, les conditions d’apprentissage et de vie sont jugées précaires, exposant les enfants à des risques sanitaires et compromettant leur bien-être.
Face à cette situation, les acteurs du secteur ont plaidé pour des solutions concrètes et durables. Parmi les recommandations phares issues de ces assises figurent la construction d’infrastructures modernes et adaptées, la formation continue des Serignes Daaras, mais aussi l’initiation des apprenants aux métiers afin de favoriser leur insertion sociale et professionnelle.
Ces assises ont ainsi servi de cadre de réflexion et d’alerte, appelant les pouvoirs publics, les partenaires techniques et financiers ainsi que les collectivités territoriales à s’impliquer davantage pour la réforme et la valorisation des Daaras à Médina Yoro Foula. Une démarche jugée indispensable pour faire de l’éducation coranique un véritable levier de développement humain et social.