Le Conseil suprême des forces armées a mis en garde toutes les parties de l’échiquier politique égyptien contre la poursuite des divisions qui « pourraient saper la sécurité de la nation et les fondements de l’Etat ».
Le Conseil qui était au pouvoir jusqu’à l’investiture du président Morsi fin juin a déclaré qu’il soutenait l’ouverture d’un dialogue sérieux afin d’éviter la confrontation. Un communiqué qui n’a pas encore provoqué de réactions de la part des principales forces politiques qui cherchent à interpréter le sens du message des militaires.
Ce communiqué intervient au moment où s’ouvre un dialogue auquel le président Morsi a appelé les forces politiques. Mais la principale formation de l’opposition, le Front du salut national, a annoncé qu’il ne participera pas à un simulacre de dialogue, alors que le président garde les pouvoirs extraordinaires qu’il s’est octroyé par décret.
Une attitude qui déplait profondément au guide suprême des Frères musulmans qui a déclaré dans une conférence de presse samedi : « Ce qui se passe aujourd’hui, ce n’est pas de l’opposition mais un crime ».
Source : Rfi.fr