Capture d'écran de la télévision égyptienne montrant Hosni Moubarak à l'énoncé du verdict, le 2 juin 2012. AFP PHOTO/EGYPTIAN TV
Le verdict a été accueilli par des cris de joie à l'extérieur du tribunal de police par les milliers de manifestants qui s'étaient rassemblés dès l'aube de ce samedi 2 juin 2012. Le président égyptien déchu Hosni Moubarak était arrivé plus tôt, ce samedi matin en hélicoptère à l'école de police en banlieue du Caire où est installé le tribunal qui a prononcé le verdict dans son procès pour meurtre de manifestants et corruption.
Premier dirigeant emporté par le Printemps arabe à comparaître en personne, Hosni Moubarak est jugé depuis le 3 août 2011. Tout au long du procès, il est apparu couché sur une civière dans le box grillagé. Ce matin il a comparu, toujours installé sur une civière, mais en position assise. Sa santé a fait l'objet de nombreuses spéculations, il souffrirait de problèmes cardiaques ou d'un cancer comme l'avait assuré son avocat mais cela a été démenti par le minitère de la Santé.
Les fils de l'ancien président, Alaa et Gamal, ont échappé à toutes sanctions, le tribunal ayant estimé que les faits de corruption qui leur étaient reprochés étaient prescrits. Quant à l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli il a lui aussi été condamné à la prison à vie pour le meurtre de manifestatnts. Les six hauts fonctionnaires des services de sécurité qui étaient également jugés durant ce procès, ont tous été acquittés.
Le verdict rendu ce samedi est passible d'appel.
Source: RFI
Premier dirigeant emporté par le Printemps arabe à comparaître en personne, Hosni Moubarak est jugé depuis le 3 août 2011. Tout au long du procès, il est apparu couché sur une civière dans le box grillagé. Ce matin il a comparu, toujours installé sur une civière, mais en position assise. Sa santé a fait l'objet de nombreuses spéculations, il souffrirait de problèmes cardiaques ou d'un cancer comme l'avait assuré son avocat mais cela a été démenti par le minitère de la Santé.
Les fils de l'ancien président, Alaa et Gamal, ont échappé à toutes sanctions, le tribunal ayant estimé que les faits de corruption qui leur étaient reprochés étaient prescrits. Quant à l'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli il a lui aussi été condamné à la prison à vie pour le meurtre de manifestatnts. Les six hauts fonctionnaires des services de sécurité qui étaient également jugés durant ce procès, ont tous été acquittés.
Le verdict rendu ce samedi est passible d'appel.
Source: RFI