Pas de démobilisation du côté des opposants au président Morsi devant le palais présidentiel, le 9 décembre 2012.
Pour le Front du salut national, il n’est même pas question de boycotter le référendum sur le projet de constitution car ce serait lui donner une certaine légitimité. Un projet qui selon le Front porte atteinte aux droits sociaux et politiques basiques et pave la voie à la dictature.
Autre raison du rejet, ce que le Front appelle «la montée de la violence et du terrorisme exercé par les milices islamistes» contre des institutions vitales comme la justice et les médias. La cité des médias qui regroupe toutes les télés privées est assiégée depuis trois jours par des milliers d’islamistes qui filtrent les entrées et les sorties.
Le Front souligne que le ministère de l’Intérieur est lui-même soumis aux pressions des islamistes qui exigent qu’il réprime violement les manifestations de l’opposition. Le Front appelle aussi le peuple, pressuré par de nouvelles taxes et augmentations des prix, à rejoindre la grande manifestation prévue mardi. Un mardi qui pourrait sombrer dans la violence si les islamistes mettent à exécution leur menace d’organiser des contre-manifestations.
Refuser le scrutin plutôt que de participer à ce qui serait une farce électorale, aux yeux des anti-Morsi la position adoptée par les principaux partis d’opposition ce dimanche soir est partagée par la plupart des manifestants qui se sont regroupés aux abords du Palais présidentiel.
Pour la plupart des manifestants anti-Morsi, le boycott est la option même si quelques uns ont l'intention de voter "non"
D’abord parce qu’ils considèrent que ce scrutin est illégal. Ensuite, comme ce manifestant, ils estiment qu’en raison de la crise traversée par le pays, il est impossible aujourd’hui d’organiser correctement ce référendum... mais quelques uns, une minorité, refusent néanmoins de boycotter le scrutin…
Source: RFI
Autre raison du rejet, ce que le Front appelle «la montée de la violence et du terrorisme exercé par les milices islamistes» contre des institutions vitales comme la justice et les médias. La cité des médias qui regroupe toutes les télés privées est assiégée depuis trois jours par des milliers d’islamistes qui filtrent les entrées et les sorties.
Le Front souligne que le ministère de l’Intérieur est lui-même soumis aux pressions des islamistes qui exigent qu’il réprime violement les manifestations de l’opposition. Le Front appelle aussi le peuple, pressuré par de nouvelles taxes et augmentations des prix, à rejoindre la grande manifestation prévue mardi. Un mardi qui pourrait sombrer dans la violence si les islamistes mettent à exécution leur menace d’organiser des contre-manifestations.
Refuser le scrutin plutôt que de participer à ce qui serait une farce électorale, aux yeux des anti-Morsi la position adoptée par les principaux partis d’opposition ce dimanche soir est partagée par la plupart des manifestants qui se sont regroupés aux abords du Palais présidentiel.
Pour la plupart des manifestants anti-Morsi, le boycott est la option même si quelques uns ont l'intention de voter "non"
D’abord parce qu’ils considèrent que ce scrutin est illégal. Ensuite, comme ce manifestant, ils estiment qu’en raison de la crise traversée par le pays, il est impossible aujourd’hui d’organiser correctement ce référendum... mais quelques uns, une minorité, refusent néanmoins de boycotter le scrutin…
Source: RFI