Invité de l'émission Jury du Dimanche (JDD) sur iRadio ce 30 novembre, El Hadji Ibrahima Sall, économiste et président de l'Université Polytechnique de l'OuestAfricain, a déclaré que le Sénégal est contraint d'adopter une posture d'ouverture pour son développement. Il a insisté sur la nécessité pour le pays d'être "dans le temps du monde" et d'embrasser un "esprit de conquête" plutôt qu'un "esprit de repli".
Pour M. Sall, l'ouverture n'est pas une simple option politique, mais une nécessité intrinsèque, qu'il estime inscrite dans les fondements même du pays.
« Alors le Sénégal dans lequel nous vivons aujourd'hui est un Sénégal qui doit être, qui est obligé d'être dans le temps du monde... Nous ne pouvions adopter qu'un esprit de conquête et un esprit d'ouverture ».
L'économiste va plus loin en expliquant que cette universalité n'est pas uniquement un projet philosophique ou politique (comme il est souvent attribué à l'ancien président Senghor), mais une réalité spirituelle et génétique.
« La civilisation universelle ce n’est pas un projet senghorien comme on a l'habitude de le croire, mais c’est quelque chose de plus profond que ça. C'est Dieu qui a inscrit dans nos gènes l'universalité dès notre création ».
El Hadji Ibrahima Sall a souligné les atouts structurels du Sénégal qui témoignent, selon lui, d'un degré d'ouverture unique. Il avance qu'il y a plus de 400 000 signes qui attestent de ce caractère.
La composition ethnique du Sénégal révèle un peuple de brassage, de rencontre et de métissage. « Personne n'a une identité close ici. Nous avons tous des identités ouvertes », a-t-il affirmé.
La propension du Sénégalais au voyage et à l'immigration, « appelé par la mer, par les rivages tout le temps », est vue comme une force majeure tournée vers l'extérieur.
Il a ajouté que les récentes découvertes de ressources (pétrole et gaz) et le développement du capital humain consolident les moyens du Sénégal « d'aller à la conquête du monde ».
Cependant, l'invité du JDD a mis en garde contre les menaces qui pèsent sur cette marche en avant. Il a désigné les forces de résistance au progrès, le populisme, et les forces d'exclusion comme les principaux dangers.
Selon lui, le combat principal du Sénégal réside dans la résistance à ces forces et le maintien de l'unité nationale. « Une nation qui avance c'est une nation qui résiste qui choisit une voie et qui accepte un dialogue et qui accepte de construire son unité ».
Pour conclure, M. Sall a insisté sur le rôle crucial d'une élite qui s'assume. Il a exhorté les dirigeants à « tirer le peuple vers le haut » et non à « vivre de privilèges », car c'est par le respect et le développement des élites que le Sénégal pourra s'élever.
L'unité nationale reste, à ses yeux, la condition sine qua non pour que le pays se prépare à la conquête du monde.
Pour M. Sall, l'ouverture n'est pas une simple option politique, mais une nécessité intrinsèque, qu'il estime inscrite dans les fondements même du pays.
« Alors le Sénégal dans lequel nous vivons aujourd'hui est un Sénégal qui doit être, qui est obligé d'être dans le temps du monde... Nous ne pouvions adopter qu'un esprit de conquête et un esprit d'ouverture ».
L'économiste va plus loin en expliquant que cette universalité n'est pas uniquement un projet philosophique ou politique (comme il est souvent attribué à l'ancien président Senghor), mais une réalité spirituelle et génétique.
« La civilisation universelle ce n’est pas un projet senghorien comme on a l'habitude de le croire, mais c’est quelque chose de plus profond que ça. C'est Dieu qui a inscrit dans nos gènes l'universalité dès notre création ».
El Hadji Ibrahima Sall a souligné les atouts structurels du Sénégal qui témoignent, selon lui, d'un degré d'ouverture unique. Il avance qu'il y a plus de 400 000 signes qui attestent de ce caractère.
La composition ethnique du Sénégal révèle un peuple de brassage, de rencontre et de métissage. « Personne n'a une identité close ici. Nous avons tous des identités ouvertes », a-t-il affirmé.
La propension du Sénégalais au voyage et à l'immigration, « appelé par la mer, par les rivages tout le temps », est vue comme une force majeure tournée vers l'extérieur.
Il a ajouté que les récentes découvertes de ressources (pétrole et gaz) et le développement du capital humain consolident les moyens du Sénégal « d'aller à la conquête du monde ».
Cependant, l'invité du JDD a mis en garde contre les menaces qui pèsent sur cette marche en avant. Il a désigné les forces de résistance au progrès, le populisme, et les forces d'exclusion comme les principaux dangers.
Selon lui, le combat principal du Sénégal réside dans la résistance à ces forces et le maintien de l'unité nationale. « Une nation qui avance c'est une nation qui résiste qui choisit une voie et qui accepte un dialogue et qui accepte de construire son unité ».
Pour conclure, M. Sall a insisté sur le rôle crucial d'une élite qui s'assume. Il a exhorté les dirigeants à « tirer le peuple vers le haut » et non à « vivre de privilèges », car c'est par le respect et le développement des élites que le Sénégal pourra s'élever.
L'unité nationale reste, à ses yeux, la condition sine qua non pour que le pays se prépare à la conquête du monde.