Le président de Legs Africa, Elimane Kane, était l’invité ce dimanche, de l’émission « FACE AU Jury » sur Pressafriktvhd. Lors des échanges, il a été interpellé sur la rumeur faisant écho d’un malaise entre le président de la République, Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko suite à la sortie récente de ce dernier indexant le chef de l’Etat de rester passif face à toutes ces attaques portées en son encontre.
A en croire Elimane Kane, « le Président de la République à tous les pouvoirs ». Toutefois, a -t-il indiqué, « les deux (le Premier ministre et le Président de la République) dansent, mais pas la même musique. Ces contradictions peuvent créer une crise institutionnelle au sommet de l’Etat », a-t-il déclaré. M. Kane a, toutefois, estimé que « ce qui s’était passé en 1962 entre Senghor et Mamadou Dia peut se reproduire entre le Premier ministre, Ousmane Sonko et le Président Diomaye parce que la dualité elle est là, tout le monde la voit ».
Pour lui, le Président « fonctionne en suivant les conseils de ses alliés et le Premier ministre de son côté agit en fonction des conseils de son camp. Ce qui fait qu’il y a des divergences de stratégie au sommet de l’Etat, des divergences profondes ».
Il a souligné que « bien qu’ils soient du même parti, il y a des divergences idéologiques et cela se voit dans leur manière de gouverner ». « Le couac », selon le président de Legs Africa reste sur « la façon dont le Président Diomaye a accédé au pouvoir ». Rappelant par la même occasion qu’il reste le président de la République et peu importe la manière, car nous sommes dans une République ».
Pour argumenter les divergences soulignés, Elimane Kane a pris comme exemple, la visite en France du Président Bassirou Diomaye Faye et l’audience avec Macron de même que la rencontre du Chef de l’Etat et l’ancien président Abdou Diouf qui sont des « figures marquantes du système que combatte le leader de Pastef, Ousmane Sonko entre autres exemples.
Sur le fait que le Premier ministre Ousmane Sonko ait traité la société civile de "fumiers", le président de Legs Africa dit ne pas se sentir offusqué par les propos du leader de Pastef, précisant que ce dernier n’a pas généralisé, il a dit certains donc, il n’est pas dans ce lot.
Toutefois, il a soutenu que le Premier ministre a, lors de sa sortie, « osé offenser notre Chef d’Etat, il a offensé notre justice, il a offensé la presse, ciblant même des organes et pour finir, la société civile, dont « certains membres de la société civile ».
Par ailleurs, le membre de la société civile a en profité pour rappeler à l’ordre le leader de Pastef. « Il a clairement dit, sa perspective c’est l'Etat-parti. Il a menacé tous les acteurs. Mais il doit savoir que cela ne peut pas se faire au Sénégal. On a dépassé cela depuis fort longtemps. Il ne peut pas y avoir de dictature au Sénégal, on ne va pas l’accepter, il faut qu’il le sache. Et il ne peut pas non plus intimider ou faire taire les gens, à défaut de tous nous tuer ou nous envoyer en prison, mais la dictature ne passera pas », a-t-il lancé.
A en croire Elimane Kane, « le Président de la République à tous les pouvoirs ». Toutefois, a -t-il indiqué, « les deux (le Premier ministre et le Président de la République) dansent, mais pas la même musique. Ces contradictions peuvent créer une crise institutionnelle au sommet de l’Etat », a-t-il déclaré. M. Kane a, toutefois, estimé que « ce qui s’était passé en 1962 entre Senghor et Mamadou Dia peut se reproduire entre le Premier ministre, Ousmane Sonko et le Président Diomaye parce que la dualité elle est là, tout le monde la voit ».
Pour lui, le Président « fonctionne en suivant les conseils de ses alliés et le Premier ministre de son côté agit en fonction des conseils de son camp. Ce qui fait qu’il y a des divergences de stratégie au sommet de l’Etat, des divergences profondes ».
Il a souligné que « bien qu’ils soient du même parti, il y a des divergences idéologiques et cela se voit dans leur manière de gouverner ». « Le couac », selon le président de Legs Africa reste sur « la façon dont le Président Diomaye a accédé au pouvoir ». Rappelant par la même occasion qu’il reste le président de la République et peu importe la manière, car nous sommes dans une République ».
Pour argumenter les divergences soulignés, Elimane Kane a pris comme exemple, la visite en France du Président Bassirou Diomaye Faye et l’audience avec Macron de même que la rencontre du Chef de l’Etat et l’ancien président Abdou Diouf qui sont des « figures marquantes du système que combatte le leader de Pastef, Ousmane Sonko entre autres exemples.
Sur le fait que le Premier ministre Ousmane Sonko ait traité la société civile de "fumiers", le président de Legs Africa dit ne pas se sentir offusqué par les propos du leader de Pastef, précisant que ce dernier n’a pas généralisé, il a dit certains donc, il n’est pas dans ce lot.
Toutefois, il a soutenu que le Premier ministre a, lors de sa sortie, « osé offenser notre Chef d’Etat, il a offensé notre justice, il a offensé la presse, ciblant même des organes et pour finir, la société civile, dont « certains membres de la société civile ».
Par ailleurs, le membre de la société civile a en profité pour rappeler à l’ordre le leader de Pastef. « Il a clairement dit, sa perspective c’est l'Etat-parti. Il a menacé tous les acteurs. Mais il doit savoir que cela ne peut pas se faire au Sénégal. On a dépassé cela depuis fort longtemps. Il ne peut pas y avoir de dictature au Sénégal, on ne va pas l’accepter, il faut qu’il le sache. Et il ne peut pas non plus intimider ou faire taire les gens, à défaut de tous nous tuer ou nous envoyer en prison, mais la dictature ne passera pas », a-t-il lancé.