Abou Zeid, de son vrai nom Mohamed Ghdir, a 45 ans. Il est selon la justice algérienne, originaire de la localité de Debded à la frontière algéro-libyenne. On le présente comme un dur, comme le plus déterminé des chefs de la mouvance salafiste qui sévit dans toute la zone sahélienne depuis près de 10 ans.
Issu du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, il a été formé à la lutte armée dans les maquis de Kabylie. A partir de 2006, il signe une série d'enlèvements d'Occidentaux.
Abou Zeid est notamment l'auteur de l'exécution du Britannique Edwin Dyer, en juin 2009. Son nom est également associé à celui de Michel Germaneau, le Français de 78 ans, lui aussi mort au cours de sa détention.
Un Français, Pierre Camatte, enlevé en novembre 2009 à Ménaka dans le nord du Mali, a croisé 4 fois Abou Zeid durant sa détention. Un petit homme frêle à la barbe fine qui refuse de parler le français, la langue du colonisateur. Il ne connaît pas à ce moment-là l'identité du chef des ravisseurs. C'est plus tard au moment de l'enlèvement des sept otages d'Arlit que Pierre Camatte reconnaît Abou Zeid sur la vidéo de revendication. Abou Zeid pose aux côtés des sept otages. Il a le visage découvert et fixe l'objectif de son regard noir.
Quatre Français sont toujours entre les mains de la katiba (unité de jihadistes) Tareq Ibn Ziyad conduite par Abou Zeid. Deux autresFrançais sont détenus par un autre groupe d'Aqmi.
Source: RFI
Issu du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, il a été formé à la lutte armée dans les maquis de Kabylie. A partir de 2006, il signe une série d'enlèvements d'Occidentaux.
Abou Zeid est notamment l'auteur de l'exécution du Britannique Edwin Dyer, en juin 2009. Son nom est également associé à celui de Michel Germaneau, le Français de 78 ans, lui aussi mort au cours de sa détention.
Un Français, Pierre Camatte, enlevé en novembre 2009 à Ménaka dans le nord du Mali, a croisé 4 fois Abou Zeid durant sa détention. Un petit homme frêle à la barbe fine qui refuse de parler le français, la langue du colonisateur. Il ne connaît pas à ce moment-là l'identité du chef des ravisseurs. C'est plus tard au moment de l'enlèvement des sept otages d'Arlit que Pierre Camatte reconnaît Abou Zeid sur la vidéo de revendication. Abou Zeid pose aux côtés des sept otages. Il a le visage découvert et fixe l'objectif de son regard noir.
Quatre Français sont toujours entre les mains de la katiba (unité de jihadistes) Tareq Ibn Ziyad conduite par Abou Zeid. Deux autresFrançais sont détenus par un autre groupe d'Aqmi.
Source: RFI