En Côte d’Ivoire, malgré la loi sur la parité, les femmes sont encore faiblement représentées à l’Assemblée nationale. Et ce, malgré l’existence d’une loi favorisant leur présence sur les listes de candidats. Pour ces élections législatives du 27 décembre, elles sont à peine 424 femmes, sur 2740 candidats en lice pour ce scrutin.
« Je vous demande, le 27 au soir, de sortir nombreux. » Devant plusieurs dizaines de personnes rassemblées à l’ombre de deux bâches, Marie-Ange Aka Adjo, candidate du Parti démocratique de Côte d'Ivoire - Rassemblement démocratique africain (PDCI - RDA) à Jacqueville, situé à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan, encourage les militants de son parti à se mobiliser pour voter.
« C’est un monde d’hommes. On est obligé de faire plus pour se faire entendre. On est obligé d’agir mieux, de faire très attention. Il faut savoir se faire entendre », regrette la candidate du principal parti d’opposition, « les hommes n’écoutent pas les femmes sur la place publique. Donc il faut qu’on arrive à se faire entendre, qu’on trouve les mots pour que nos messages passent. »
Dans le Hambol, région du centre du pays, Catherine Koné, député sortante du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), mise sur une campagne de proximité.
« J’ai été avec ma population. Nous avons fait des réunions, des cérémonies… », développe l’élue issue de la formation du président, « nous sommes ici en pays rural et nombreux sont ceux qui ne sont pas allés à l’école. Alors, qu’est-ce qu’ils recherchent ? La proximité, l’écoute. »
Depuis 2019, la loi électorale oblige les partis politiques à présenter sur leurs listes au moins 30 % de femmes. Un quota qu’il est difficile d’atteindre dans certaines localités.
Ce phénomène serait lié à un faible engouement des femmes pour la politique, estime le sociologue Abdramane Barry.
« Je pense que c’est surtout ce manque de visibilité des femmes politiques qui fait que certaines n’ont pas envie de s’engager. Il y a donc un besoin d’éducation politique pour les jeunes filles », préconise le sociologue, « il faut également savoir ce que sont les enjeux politiques et toutes ces connaissances politiques acquises pourront permettre la formation d’un leadership. »
En 2021, 32 femmes siégeaient à l’Assemblée, soit à peine 12% de l’hémicycle.
« Je vous demande, le 27 au soir, de sortir nombreux. » Devant plusieurs dizaines de personnes rassemblées à l’ombre de deux bâches, Marie-Ange Aka Adjo, candidate du Parti démocratique de Côte d'Ivoire - Rassemblement démocratique africain (PDCI - RDA) à Jacqueville, situé à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan, encourage les militants de son parti à se mobiliser pour voter.
« C’est un monde d’hommes. On est obligé de faire plus pour se faire entendre. On est obligé d’agir mieux, de faire très attention. Il faut savoir se faire entendre », regrette la candidate du principal parti d’opposition, « les hommes n’écoutent pas les femmes sur la place publique. Donc il faut qu’on arrive à se faire entendre, qu’on trouve les mots pour que nos messages passent. »
Dans le Hambol, région du centre du pays, Catherine Koné, député sortante du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), mise sur une campagne de proximité.
« J’ai été avec ma population. Nous avons fait des réunions, des cérémonies… », développe l’élue issue de la formation du président, « nous sommes ici en pays rural et nombreux sont ceux qui ne sont pas allés à l’école. Alors, qu’est-ce qu’ils recherchent ? La proximité, l’écoute. »
Depuis 2019, la loi électorale oblige les partis politiques à présenter sur leurs listes au moins 30 % de femmes. Un quota qu’il est difficile d’atteindre dans certaines localités.
Ce phénomène serait lié à un faible engouement des femmes pour la politique, estime le sociologue Abdramane Barry.
« Je pense que c’est surtout ce manque de visibilité des femmes politiques qui fait que certaines n’ont pas envie de s’engager. Il y a donc un besoin d’éducation politique pour les jeunes filles », préconise le sociologue, « il faut également savoir ce que sont les enjeux politiques et toutes ces connaissances politiques acquises pourront permettre la formation d’un leadership. »
En 2021, 32 femmes siégeaient à l’Assemblée, soit à peine 12% de l’hémicycle.