Baron de la majorité présidentielle, le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro fera bien l’objet d’une enquête. Le procureur Tchimou s’estime fondé à mener ces investigations sur quatre points : vérifier si le ministre de l’Intérieur a ou non marchandé des places au concours d’entrée à l’Ecole nationale de police, s’il a ou non détourné des fonds destinés à la communauté musulmane pour trois pèlerinages à la Mecque, si l’argent destinés aux victimes des déchets toxiques du navire Probo koala leur est bien parvenu et enfin, si Désiré Tagro a perçu seul ou avec autrui, dix milliards de francs CFA de commissions de la part du groupe français SAGEM.
Et quand on lui demande si le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur seront entendus, le procureur est catégorique : «Oui, tout le monde sera entendu. Si certaines personnalités sont accusées, il faut leur donner la possibilité de se défendre. Si on ne les entend pas, on sera tous sur le terrain de la rumeur ».
L’enquête devant durer un mois, c’est une partie serrée qui commence en Côte d’Ivoire. Car la plus grande incertitude règne aujourd’hui sur les conséquences possibles de cette affaire pour le ministre Tagro, pour le Premier ministre Guillaume Soro et partant, pour le processus électoral.
Et quand on lui demande si le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur seront entendus, le procureur est catégorique : «Oui, tout le monde sera entendu. Si certaines personnalités sont accusées, il faut leur donner la possibilité de se défendre. Si on ne les entend pas, on sera tous sur le terrain de la rumeur ».
L’enquête devant durer un mois, c’est une partie serrée qui commence en Côte d’Ivoire. Car la plus grande incertitude règne aujourd’hui sur les conséquences possibles de cette affaire pour le ministre Tagro, pour le Premier ministre Guillaume Soro et partant, pour le processus électoral.