«Ce qui est clair, c’est que le gouvernement veut gagner du temps, et nous, nous avons épuisé toutes les voies de recours, et il va de soi qu’à partir de Ziguinchor, le mot d’ordre c’est de déposer un préavis de grève et à partir de janvier, si rien n’est fait, chacun prendra ses responsabilités». Ces menaces à peine voilées de Moustapha Sall lors de l’assemblée générale du Saes, traduisent le risque qu’encoure, encore une fois, le secteur de l’enseignement supérieur.
Cet état de fait est, dû selon le chargé des revendications du syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) à la mauvaise foi du gouvernement. Cet avis est partagé par Yankhoba Seydi, le coordonnateur de ce syndicat. En effet, selon lui : «quand nous signions les accords devant les députés, le ministre des Finances avaient dit devant tout le monde que l’argent perçu sur les pénalités d’Arcelor Mittal allait être utilisé pour sécuriser les salaires et ce serait sur l’ensemble de l’année, mais aujourd’hui, c’est le contraire qu’on voit».
Mais ce jeu de dupe n’en valait pas la peine puisque considérant qu’il n’y avait qu’à tenir un langage de vérité, ce qui aurait évité tous ces malentendus : «Il n’y a pas de mal à dire qu’on ne peut pas faire ceci. Nous sommes payés pour réfléchir. Mais au lieu de ça on passe le temps à nous mentir sur l’ensemble du protocole, car aucun engagement pris n’a été respecté en dehors du retrait de la loi cadre». En ce qui concerne la réfection des amphithéâtres, Mr Seydi considère qu’elle a pris du retard car devant se faire depuis longtemps.
Cet état de fait est, dû selon le chargé des revendications du syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) à la mauvaise foi du gouvernement. Cet avis est partagé par Yankhoba Seydi, le coordonnateur de ce syndicat. En effet, selon lui : «quand nous signions les accords devant les députés, le ministre des Finances avaient dit devant tout le monde que l’argent perçu sur les pénalités d’Arcelor Mittal allait être utilisé pour sécuriser les salaires et ce serait sur l’ensemble de l’année, mais aujourd’hui, c’est le contraire qu’on voit».
Mais ce jeu de dupe n’en valait pas la peine puisque considérant qu’il n’y avait qu’à tenir un langage de vérité, ce qui aurait évité tous ces malentendus : «Il n’y a pas de mal à dire qu’on ne peut pas faire ceci. Nous sommes payés pour réfléchir. Mais au lieu de ça on passe le temps à nous mentir sur l’ensemble du protocole, car aucun engagement pris n’a été respecté en dehors du retrait de la loi cadre». En ce qui concerne la réfection des amphithéâtres, Mr Seydi considère qu’elle a pris du retard car devant se faire depuis longtemps.