Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique a présenté, lundi à Dakar, les grands axes de sa Lettre de politique sectorielle (LPS), dont l’ambition est de faire de l’environnement « un levier de croissance fondée sur des modes de production et de consommation durables ».
« Notre désir de disposer d’une Lettre de politique sectorielle consensuelle, réaliste et bien orientée sur les problèmes de l’heure nous a conduits à élargir la participation à tous les partenaires clés », a déclaré Fodé Fall, secrétaire général du ministère, lors d’un atelier de validation du document.
Lancé il y a un an, le processus d’actualisation de la LPS vise à « apporter des réponses pratiques aux enjeux environnementaux qui interpellent l’humanité et la nation sénégalaise », a souligné M. Fall. Le texte met l’accent sur la qualité du capital humain, l’équité sociale, l’aménagement durable et la gestion intégrée de l’environnement marin et côtier.
Les priorités portent aussi sur l’assainissement, la construction de villes durables, la préservation de la biodiversité, la gestion durable des terres et le renforcement du mix énergétique, indique Aps. Selon le secrétaire général, cette étape marque « l’esprit d’ouverture » du ministère envers les acteurs du secteur et confirme « la vision collaborative » du département.
Pour Fatou Diaw Guène, cheffe de l’unité environnementale du PNUD, cette LPS « offre aux partenaires techniques la possibilité de renforcer l’efficacité et l’efficience de la coopération ». Elle a réaffirmé la volonté du PNUD d’accompagner le Sénégal dans la mise en œuvre de la Vision 2050, cadre de référence des politiques publiques nationales.