Ernest Koroma a prêté serment, vendredi 23 novembre, juste après l'annonce officielle des résultats du premier tour de la présidentielle du 17 novembre, qu'il a finalement remporté avec 58,7% des voix. Il ne lui fallait que 55% des suffrages pour l'emporter sans deuxième tour. Selon la Commission nationale électorale, son principal rival Julius Maada Bio, un général à la retraite âgé de 48 ans, a obtenu 37,4% des voix.
Dans son discours d'investiture, le président réélu a tout d'abord lancé un appel à l'unité nationale. « Le travail qui est devant nous nécessite la bonne volonté et l'énergie des membres de tous les partis politiques », a-t-il insisté.
Reconduit pour un ultime mandat de cinq ans, cet homme de 59 ans issu d'un milieu populaire promet de s'atteler dès maintenant à deux grands chantiers : la lutte contre la corruption endémique, et surtout la grande pauvreté.
Ernest Koroma a certes déjà renforcé les services de lutte contre la corruption, mais il n'a pas pour autant réussi à mettre un terme à ce fléau. Par dessus tout, ce qu'on lui reproche, c'est le fait que les amendes et les peines de prison n'ont visé que des lampistes.
Pendant son premier mandat, le président de la Sierra Leone s'est surtout efforcé d'attirer de nombreux investissements étrangers pour reconstruire les routes et autres réseaux électriques détruits pendant la guerre civile. « Nous allons maintenant nous concentrer sur la formation et la création d'emplois pour les jeunes », a promis M. Koroma au moment de prêter serment.
Le président Koroma a, en tout état de cause, les moyens de sa politique. La Sierra Leone dispose en effet d'immenses richesses minières : les diamants, la bauxite et l'or.
Dans son discours d'investiture, le président réélu a tout d'abord lancé un appel à l'unité nationale. « Le travail qui est devant nous nécessite la bonne volonté et l'énergie des membres de tous les partis politiques », a-t-il insisté.
Reconduit pour un ultime mandat de cinq ans, cet homme de 59 ans issu d'un milieu populaire promet de s'atteler dès maintenant à deux grands chantiers : la lutte contre la corruption endémique, et surtout la grande pauvreté.
Ernest Koroma a certes déjà renforcé les services de lutte contre la corruption, mais il n'a pas pour autant réussi à mettre un terme à ce fléau. Par dessus tout, ce qu'on lui reproche, c'est le fait que les amendes et les peines de prison n'ont visé que des lampistes.
Pendant son premier mandat, le président de la Sierra Leone s'est surtout efforcé d'attirer de nombreux investissements étrangers pour reconstruire les routes et autres réseaux électriques détruits pendant la guerre civile. « Nous allons maintenant nous concentrer sur la formation et la création d'emplois pour les jeunes », a promis M. Koroma au moment de prêter serment.
Le président Koroma a, en tout état de cause, les moyens de sa politique. La Sierra Leone dispose en effet d'immenses richesses minières : les diamants, la bauxite et l'or.