Le bureau des affaires africaines du département d’État américain dénonce d' « horribles exactions perpétrées contre les civils ». Les États-Unis évoquent aussi la responsabilité de « ceux qui compromettent la paix, la stabilité et la sécurité » et préviennent : les auteurs devront en subir les conséquences. Le communiqué laisse également entendre que d’autres acteurs sur le terrain sont concernés, sans toutefois les nommer.
Washington juge ces violences « inacceptables » et appelle toutes les parties à respecter le cessez-le-feu prévu dans la Déclaration de principes signée à Doha entre la RDC et l’AFC/M23.
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L’agacement de Washington
C’est le deuxième communiqué américain en une semaine. Le 15 août, Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique au département d’État, avait déjà condamné la recrudescence des violences dans l’Est et insisté sur la nécessité d’une mise en œuvre rigoureuse de l’accord de paix.
Quelques jours plus tôt, le Département du Trésor avait sanctionné cinq entités accusées d’exploitation illégale et de contrebande de minerais dans la zone minière de Rubaya.
Ces prises de position traduisent surtout l’agacement de Washington face à la dégradation de la situation sur le terrain. Les réunions se multiplient, alors que la situation reste dramatique. Les engagements sont signés, mais pas respectés. La réunion du Conseil de sécurité doit désormais permettre d’ouvrir le débat avec d’autres partenaires et membres du Conseil de sécurité.
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