La cour d'assises de Paris a jugé cet homme de 67 ans au titre de la compétence universelle qu'elle s'octroie pour juger les crimes contre l'humanité. Roger Lumbala, qui a dix jours pour faire appel, a refusé d'assister à son procès, déniant toute légitimité à la justice française. Mais il est revenu écouter le verdict, impassible.
Trois chefs de guerre ont déjà été condamnés par la Cour pénale internationale pour des crimes commis lors des conflits qui ravagent l'est de la RDC depuis trois décennies. Mais aucune cour nationale d'un pays s'octroyant la compétence universelle n'a jusqu'à présent condamné quiconque pour ces atrocités, relèvent les ONG.
Roger Lumbala était jugé en France en vertu de la compétence universelle pour association de malfaiteurs et complicité de crimes contre l’humanité dans le nord-est de la RDC.
Roger Lumbala a été interpellé en décembre 2020, mis en examen en janvier 2021 et inculpé en 2023. Il était jugé depuis le 12 novembre 2025 à Paris, devant la Cour d'assises, pour complicité de crimes contre l'humanité et association de malfaiteur en vue de préparation d’un crime contre l’humanité pour des faits commis à l’est de la RDC, notamment en 2002.
Durant cinq semaines, la justice française a examiné le rôle de cet ancien chef rebelle du Rassemblement des congolais démocrates et nationalistes (RCD-N), accusé d'avoir participé à l'opération « Effacer le tableau » avec l'actuel vice-Premier ministre de la RDC et ancien chef rebelle Jean-Pierre Bemba, alors dirigeant du Mouvement de libération du Congo. Une opération marquée par des massacres, des viols et des actes de torture, essentiellement contre les populations civiles Batwa et Nande.
Le 12 décembre, l'accusation avait réclamé la réclusion criminelle à perpétuité, le maximum prévu pour complicité de crimes contre l'humanité.
Trois chefs de guerre ont déjà été condamnés par la Cour pénale internationale pour des crimes commis lors des conflits qui ravagent l'est de la RDC depuis trois décennies. Mais aucune cour nationale d'un pays s'octroyant la compétence universelle n'a jusqu'à présent condamné quiconque pour ces atrocités, relèvent les ONG.
Roger Lumbala était jugé en France en vertu de la compétence universelle pour association de malfaiteurs et complicité de crimes contre l’humanité dans le nord-est de la RDC.
Roger Lumbala a été interpellé en décembre 2020, mis en examen en janvier 2021 et inculpé en 2023. Il était jugé depuis le 12 novembre 2025 à Paris, devant la Cour d'assises, pour complicité de crimes contre l'humanité et association de malfaiteur en vue de préparation d’un crime contre l’humanité pour des faits commis à l’est de la RDC, notamment en 2002.
Durant cinq semaines, la justice française a examiné le rôle de cet ancien chef rebelle du Rassemblement des congolais démocrates et nationalistes (RCD-N), accusé d'avoir participé à l'opération « Effacer le tableau » avec l'actuel vice-Premier ministre de la RDC et ancien chef rebelle Jean-Pierre Bemba, alors dirigeant du Mouvement de libération du Congo. Une opération marquée par des massacres, des viols et des actes de torture, essentiellement contre les populations civiles Batwa et Nande.
Le 12 décembre, l'accusation avait réclamé la réclusion criminelle à perpétuité, le maximum prévu pour complicité de crimes contre l'humanité.