Selon des sources concordantes, Michel Rukunda, a été tué mercredi vers 11h lors d’une frappe de drone. L’attaque a ciblé son quartier général à Gakangala, une zone montagneuse située à une dizaine de kilomètres de Minembwe-centre. Selon ces sources, l’ex-colonel des FARDC a été pris par surprise, aucun tir n’ayant été signalé dans la zone les deux jours précédents l’attaque. Il est mort aux côtés de plusieurs de ses gardes du corps. Le groupe armé Twiraneho, qu’il dirigeait, accuse l’armée congolaise d’être à l’origine de cette frappe.
Natif de Minembwe, Michel Rukunda connaissait parfaitement sa région. L'ancien colonel des forces armées congolaises avait fait défection en 2020 pour rejoindre le maquis et organiser un groupe d'auto-défense. À 51 ans, il figurait depuis l’année dernière sur la liste de personnes sanctionnées par les Nations unies. Il était accusé de recruter des enfants dès l’âge de douze ans pour les envoyer au combat, une pratique documentée par l’ONU depuis février 2024. Son nom apparaissait également sur la liste noire des États-Unis. Mais au sein de sa communauté, il était perçu comme un homme ayant renoncé à son statut pour protéger les villages et le bétail face aux tensions locales.
Sa mort a exacerbé la situation sécuritaire. Ce vendredi, de nouveaux affrontements ont opposé les FARDC aux combattants de Twiraneho. Selon un membre du groupe armé, l’armée congolaise aurait profité du deuil pour lancer une attaque.
Natif de Minembwe, Michel Rukunda connaissait parfaitement sa région. L'ancien colonel des forces armées congolaises avait fait défection en 2020 pour rejoindre le maquis et organiser un groupe d'auto-défense. À 51 ans, il figurait depuis l’année dernière sur la liste de personnes sanctionnées par les Nations unies. Il était accusé de recruter des enfants dès l’âge de douze ans pour les envoyer au combat, une pratique documentée par l’ONU depuis février 2024. Son nom apparaissait également sur la liste noire des États-Unis. Mais au sein de sa communauté, il était perçu comme un homme ayant renoncé à son statut pour protéger les villages et le bétail face aux tensions locales.
Sa mort a exacerbé la situation sécuritaire. Ce vendredi, de nouveaux affrontements ont opposé les FARDC aux combattants de Twiraneho. Selon un membre du groupe armé, l’armée congolaise aurait profité du deuil pour lancer une attaque.