La ville de Kamanyola tente de renaître après d'intenses bombardements, principalement des forces armées de la RDC (FARDC). Quelques rares boutiques et restaurants y ont rouvert, mais l'atmosphère est chargée. Des patrouilles de rebelles bien équipées sont visibles à pied ou en jeep, sur la route déserte qui mène à la bourgade de Katogota.
Camion de l'armée congolaise incendié
Plus au sud, dans la ville de Luvungi, où les combats au sol ont été meurtriers, les rues sont désertes. La carcasse d'un camion de l'armée congolaise incendié, arrêtée au milieu de la route face à une station-service vide, témoigne de l’intensité des combats. Des restes d'obus, des pièces de mitrailleuse et de lance-roquette sont visibles dans les cendres de ce véhicule, détruit lors des combats du week-end.
Villages désertés
Sur la soixantaine de kilomètres qui séparent Luvungi d'Uvira, l'essentiel des villages sont désertés. La RN5, connue pour son trafic intense, est quasi vide.
Des positions de l'armée congolaise et des check-points abandonnés sont visibles, des treillis militaires abandonnés jonchent le sol. À l'entrée de la ville d'Uvira, tout est calme, loin de l'agitation habituelle de la frontière avec le Burundi. Quelques rares taxis circulent et l'on observe des mouvements de combattants de l'AFC/M23 sur les artères de la ville, qui borde le lac Tanganyika.
Camion de l'armée congolaise incendié
Plus au sud, dans la ville de Luvungi, où les combats au sol ont été meurtriers, les rues sont désertes. La carcasse d'un camion de l'armée congolaise incendié, arrêtée au milieu de la route face à une station-service vide, témoigne de l’intensité des combats. Des restes d'obus, des pièces de mitrailleuse et de lance-roquette sont visibles dans les cendres de ce véhicule, détruit lors des combats du week-end.
Villages désertés
Sur la soixantaine de kilomètres qui séparent Luvungi d'Uvira, l'essentiel des villages sont désertés. La RN5, connue pour son trafic intense, est quasi vide.
Des positions de l'armée congolaise et des check-points abandonnés sont visibles, des treillis militaires abandonnés jonchent le sol. À l'entrée de la ville d'Uvira, tout est calme, loin de l'agitation habituelle de la frontière avec le Burundi. Quelques rares taxis circulent et l'on observe des mouvements de combattants de l'AFC/M23 sur les artères de la ville, qui borde le lac Tanganyika.