Le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall ne semble pas s'affoler par la menace d'ouverture d'une information judiciaire lancée en Conseil des ministres par le Président de la République.
En conférence de presse hier, l'édile de la capitale sénégalaise se dit prêt à faire face à tous les enquêteurs que les autorités lui enverront.
Pour lui, la gestion est très claire et les enquêteurs n' y trouveront rien à redire. "Nous attendons de pied ferme les éléments de Division des investigations criminelles et ceux du procureur de la République", assure-t-il en ajoutant: "qu'il viennent enquêter et ils verront que ce que nous avons dit, c'est la vérité". Parce que "les délibérations dont ont parle le président de la république et le ministre de la Décentralisations et des collectivités locales, qui sont au nombre de 8, ont été adoptées à l'unanimité à l'exception de 3 et il y a eu pour chacun d'elles une abstention.
Le maire de Dakar s'est indigné de la décision prise par le chef de l'État et le gouvernement d'ouvrir cette information judiciaire. "Ce qui est désolant, c'est qu'aujourd'hui, nous ne connaissons pas les objectifs de cette manœuvre", souligne Khalifa Sall avant de s'interroger: Est-ce pour nous empêcher de travailler ou pour nous contrecarrer sur le travail que nous faisons avec les marchands ambulants?
Pour rappel, Me Wade a informé en Conseil des ministres de ce jeudi sa décision de demander au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Cheikh Tidiane Sy, l’ouverture d’une information judiciaire en relation avec les délibérations du conseil municipal de Dakar, prises en sa séance du 1 septembre 2010 portant autorisation au maires d’acquisition de terrains pour un montant d’environ 15 milliards de F CFA, des terrains qui auraient pu être obtenus gracieusement dans le cadre de projet d’utilité public.
En conférence de presse hier, l'édile de la capitale sénégalaise se dit prêt à faire face à tous les enquêteurs que les autorités lui enverront.
Pour lui, la gestion est très claire et les enquêteurs n' y trouveront rien à redire. "Nous attendons de pied ferme les éléments de Division des investigations criminelles et ceux du procureur de la République", assure-t-il en ajoutant: "qu'il viennent enquêter et ils verront que ce que nous avons dit, c'est la vérité". Parce que "les délibérations dont ont parle le président de la république et le ministre de la Décentralisations et des collectivités locales, qui sont au nombre de 8, ont été adoptées à l'unanimité à l'exception de 3 et il y a eu pour chacun d'elles une abstention.
Le maire de Dakar s'est indigné de la décision prise par le chef de l'État et le gouvernement d'ouvrir cette information judiciaire. "Ce qui est désolant, c'est qu'aujourd'hui, nous ne connaissons pas les objectifs de cette manœuvre", souligne Khalifa Sall avant de s'interroger: Est-ce pour nous empêcher de travailler ou pour nous contrecarrer sur le travail que nous faisons avec les marchands ambulants?
Pour rappel, Me Wade a informé en Conseil des ministres de ce jeudi sa décision de demander au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Cheikh Tidiane Sy, l’ouverture d’une information judiciaire en relation avec les délibérations du conseil municipal de Dakar, prises en sa séance du 1 septembre 2010 portant autorisation au maires d’acquisition de terrains pour un montant d’environ 15 milliards de F CFA, des terrains qui auraient pu être obtenus gracieusement dans le cadre de projet d’utilité public.