L'ex-soldat Bradley Manning encadré par la police militaire, à la sortie du tribunal dans le Maryland, le 21 décembre 2011.
Bradley Manning s’est exprimé à deux reprises devant la justice. La première fois, c’était le 29 novembre 2012, pour parler de ses conditions de détention. La seconde, le 28 février dernier, pour s’expliquer sur ses motivations.
C’est ce second témoignage qui a été enregistré illégalement et que la Fondation pour la liberté de la presse vient de mettre partiellement en ligne. On y entend l’ancien analyste de renseignement évoquer comment il a fait fuiter la vidéo d’une bavure, commise par l’équipage d’un hélicoptère américain en Irak. « Cela me faisait penser à un enfant torturant des fourmis à l’aide d’une loupe » raconte Bradley Manning qui affirme avoir voulu « provoquer un débat public » en transmettant à WikiLeaks des dizaines de milliers de documents.
Le Pentagone a immédiatement réagi et informé la juge chargée de l’affaire que les « règles de la cour » avaient été violées. Un enregistrement clandestin dans une affaire de fuites de documents confidentiels. De quoi irriter l’armée américaine et faire le bonheur des défenseurs du premier amendement de la Constitution sur la liberté d’expression.
Source : Rfi.fr
C’est ce second témoignage qui a été enregistré illégalement et que la Fondation pour la liberté de la presse vient de mettre partiellement en ligne. On y entend l’ancien analyste de renseignement évoquer comment il a fait fuiter la vidéo d’une bavure, commise par l’équipage d’un hélicoptère américain en Irak. « Cela me faisait penser à un enfant torturant des fourmis à l’aide d’une loupe » raconte Bradley Manning qui affirme avoir voulu « provoquer un débat public » en transmettant à WikiLeaks des dizaines de milliers de documents.
Le Pentagone a immédiatement réagi et informé la juge chargée de l’affaire que les « règles de la cour » avaient été violées. Un enregistrement clandestin dans une affaire de fuites de documents confidentiels. De quoi irriter l’armée américaine et faire le bonheur des défenseurs du premier amendement de la Constitution sur la liberté d’expression.
Source : Rfi.fr