C’était le premier vote populaire sur la question depuis que la Cour suprême a mis fin à la protection constitutionnelle du droit à l’interruption volontaire de grossesse fin juin. Et c’est un rendez-vous que les défenseurs du droit à l’avortement n’ont pas manqué, rapporte notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin.
Selon des résultats partiels portant sur plus de 80% des bulletins, les électeurs du Kansas se sont opposés à plus de 60% à une proposition de modification de la Constitution de l’État qui protège le droit à l’IVG. Cela correspond à peu près à la proportion de soutien à l’IVG dans les sondages nationaux.
Et pourtant, le Kansas est un état remporté largement par Donald Trump en 2020. C’est donc un revers important pour les anti-avortement. Il faut aussi noter que la question a largement mobilisé, puisque la participation a été beaucoup plus importante que d’habitude.
Sujet clé des prochaines élections de mi-mandat
Cela redonne de l’espoir et des idées aux démocrates qui veulent faire de la question de l’IVG un sujet clé des prochaines élections de mi-mandat au mois de novembre. Et cela continue à faire du Kansas un refuge pour les femmes qui veulent avorter, alors qu’une douzaine d’États ont déjà mis en place des législations très restrictives.
Même si les partisans du « non » ont remporté une claire victoire au Kansas, ils observent avec anxiété les États voisins du Missouri et de l'Oklahoma, qui ont imposé des interdictions quasi totales. Le Missouri n'admet ainsi pas d'exceptions en cas de viol ou d'inceste.
D'autres États, dont la Californie et le Kentucky, doivent voter sur la question en novembre, en même temps que les élections de mi-mandat au Congrès au cours desquelles républicains et démocrates espèrent mobiliser leurs partisans autour de l'avortement.
Le résultat au Kansas signifie que l'avortement restera autorisé jusqu'à 22 semaines de grossesse. L'autorisation parentale est requise pour les mineures.
Selon des résultats partiels portant sur plus de 80% des bulletins, les électeurs du Kansas se sont opposés à plus de 60% à une proposition de modification de la Constitution de l’État qui protège le droit à l’IVG. Cela correspond à peu près à la proportion de soutien à l’IVG dans les sondages nationaux.
Et pourtant, le Kansas est un état remporté largement par Donald Trump en 2020. C’est donc un revers important pour les anti-avortement. Il faut aussi noter que la question a largement mobilisé, puisque la participation a été beaucoup plus importante que d’habitude.
Sujet clé des prochaines élections de mi-mandat
Cela redonne de l’espoir et des idées aux démocrates qui veulent faire de la question de l’IVG un sujet clé des prochaines élections de mi-mandat au mois de novembre. Et cela continue à faire du Kansas un refuge pour les femmes qui veulent avorter, alors qu’une douzaine d’États ont déjà mis en place des législations très restrictives.
Même si les partisans du « non » ont remporté une claire victoire au Kansas, ils observent avec anxiété les États voisins du Missouri et de l'Oklahoma, qui ont imposé des interdictions quasi totales. Le Missouri n'admet ainsi pas d'exceptions en cas de viol ou d'inceste.
D'autres États, dont la Californie et le Kentucky, doivent voter sur la question en novembre, en même temps que les élections de mi-mandat au Congrès au cours desquelles républicains et démocrates espèrent mobiliser leurs partisans autour de l'avortement.
Le résultat au Kansas signifie que l'avortement restera autorisé jusqu'à 22 semaines de grossesse. L'autorisation parentale est requise pour les mineures.