À l’occasion de la Journée mondiale contre l’excision, lundi 8 février, l’ONU a invité Inna Modja à venir témoigner. À New York, la chanteuse et mannequin franco-malienne a raconté son drame. Pour respecter la tradition, un proche de sa famille l’a excisée malgré le refus de ses parents. Elle n’avait que cinq ans.
« J’ai perdu mon identité quand j’ai été excisée. Je ne savais plus qui j’étais, quelle était ma place dans la société […] J’avais toutes ces questions et puis la musique m’a aidée à panser les plaies », a-t-elle raconté, émue.
Une opération de reconstruction
À 18 ans, alors qu’elle se trouve chez le gynécologue à Paris, Inna Modja apprend la terrible nouvelle. On lui propose alors une opération de reconstruction du clitoris, qu’elle accepte.
Cet acte chirurgical lui a permis de sentir enfin « complète », témoigne-t-elle.
L’interprète de « French Cancan (Monsieur Sainte Nitouche) » lutte depuis près de 10 ans contre les violences faites aux femmes. En 2014 déjà, elle racontait son combat sur TV5 Monde :
« J’ai perdu mon identité quand j’ai été excisée. Je ne savais plus qui j’étais, quelle était ma place dans la société […] J’avais toutes ces questions et puis la musique m’a aidée à panser les plaies », a-t-elle raconté, émue.
Une opération de reconstruction
À 18 ans, alors qu’elle se trouve chez le gynécologue à Paris, Inna Modja apprend la terrible nouvelle. On lui propose alors une opération de reconstruction du clitoris, qu’elle accepte.
Cet acte chirurgical lui a permis de sentir enfin « complète », témoigne-t-elle.
L’interprète de « French Cancan (Monsieur Sainte Nitouche) » lutte depuis près de 10 ans contre les violences faites aux femmes. En 2014 déjà, elle racontait son combat sur TV5 Monde :