Le président de l'ONG Jamra, Imam Massamba DIOP
En effet, Monsieur le Président de la République, peut-t-on lire sur la missive, «nous sommes au regret de vous dire que la plupart de ces étudiantes haïtiennes sont sous le joug de certains "kilifeu" qui, profitant de cette situation de détresse, abusent, au propre comme au figuré, toute honte bue, de ces braves étudiantes haïtiennes».
Le président de l’ONG Jamra, Imam Massamba Diop a révélé que «ces braves étudiantes haïtiennes sont, depuis quelques mois, devenues des cibles favorites de harcèlements indécents, à l’actif de certains individus nantis, faisant carrément dans le racolage à rebours, au niveau de la Cité Claudel et du bâtiment annexe du Point E».
Après avoir magnifié, dans la plupart de nos sermons, la grandeur de votre action humanitaire, au profit de ces sinistrés du tremblement de terre haïtien, notre conscience et notre foi religieuse ne nous permettent pas de laisser des irresponsables commettre ces forfaitures sur de jeunes étudiantes étrangères, sans défense, risquant ainsi de compromettre votre belle et généreuse initiative, et de ternir l’image de notre pays.
A cet effet, Imam Massamba Diop a proposé au président de la République de «mettre fin au paiement global des mensualités, correspondant aux trois mois de vacances scolaires. Et maintenir, pendant ces dites vacances, la même périodicité de paiement qu’en cours d’année universitaire».
Dans le même sillage, les dirigeants de Jamra ont suggéré au chef de l’Etat de «Substituer au système de "parrainage" des étudiantes haïtiennes, une formule de "marrainage", administrativement plus transparente et moralement plus décente». Ils ont estimé qu’il est important de «faire bénéficier aux occupantes du Bâtiment annexe du Point E d’un système de restauration, à l’instar de leurs collègues de la Cité Claudel». Et de «nommer un nouveau responsable au poste de l’encadrement des étudiantes haïtiennes, laissé vacant depuis le départ de M. Lamine Bâ».
«Le ramdam médiatique que JAMRA a eu à faire ces derniers jours, pour dénoncer vigoureusement ces faits ignobles, semble au moins avoir eu pour effet d’avoir semé la débandade chez ces racoleurs du soir, uniquement préoccupés par leur libido», a fait savoir Imam Massamba Diop. Avant d’ajouter, «en effet, les rutilantes berlines qui squattaient les alentours de la Cité Claudel et du Bâtiment annexe du Point E ont disparues comme par enchantement. Et c’est tant mieux pour la sécurité, et la dignité, de nos jeunes hôtes».
Le président de l’ONG Jamra, Imam Massamba Diop a révélé que «ces braves étudiantes haïtiennes sont, depuis quelques mois, devenues des cibles favorites de harcèlements indécents, à l’actif de certains individus nantis, faisant carrément dans le racolage à rebours, au niveau de la Cité Claudel et du bâtiment annexe du Point E».
Après avoir magnifié, dans la plupart de nos sermons, la grandeur de votre action humanitaire, au profit de ces sinistrés du tremblement de terre haïtien, notre conscience et notre foi religieuse ne nous permettent pas de laisser des irresponsables commettre ces forfaitures sur de jeunes étudiantes étrangères, sans défense, risquant ainsi de compromettre votre belle et généreuse initiative, et de ternir l’image de notre pays.
A cet effet, Imam Massamba Diop a proposé au président de la République de «mettre fin au paiement global des mensualités, correspondant aux trois mois de vacances scolaires. Et maintenir, pendant ces dites vacances, la même périodicité de paiement qu’en cours d’année universitaire».
Dans le même sillage, les dirigeants de Jamra ont suggéré au chef de l’Etat de «Substituer au système de "parrainage" des étudiantes haïtiennes, une formule de "marrainage", administrativement plus transparente et moralement plus décente». Ils ont estimé qu’il est important de «faire bénéficier aux occupantes du Bâtiment annexe du Point E d’un système de restauration, à l’instar de leurs collègues de la Cité Claudel». Et de «nommer un nouveau responsable au poste de l’encadrement des étudiantes haïtiennes, laissé vacant depuis le départ de M. Lamine Bâ».
«Le ramdam médiatique que JAMRA a eu à faire ces derniers jours, pour dénoncer vigoureusement ces faits ignobles, semble au moins avoir eu pour effet d’avoir semé la débandade chez ces racoleurs du soir, uniquement préoccupés par leur libido», a fait savoir Imam Massamba Diop. Avant d’ajouter, «en effet, les rutilantes berlines qui squattaient les alentours de la Cité Claudel et du Bâtiment annexe du Point E ont disparues comme par enchantement. Et c’est tant mieux pour la sécurité, et la dignité, de nos jeunes hôtes».