ARTICLE 19 s’est dit «préoccupée par l’expulsion de Kemi Saba vers la France», dans un poste publié sur sa page facebook visitée par PressAfrik.
Selon elle, «cette décision susceptible de recours a été prise en violation flagrante des lois et règlements et des engagements internationaux du Sénégal en matière de droits humains».
La Directrice régionale, Fatou Jagne Senghor de regretter : «en procédant ainsi, sans laisser à Kemi Saba et ses avocats de faire le recours prévu par la loi, l’autorité a agi en excès de pouvoir».
Le Forum du justiciable a abondé dans le même sens que Article 19. Il a lui aussi réagi à travers un communiqué intitulé : «#AFFAIREKÉMISÉBA : Quand l'Etat du Sénégal viole l'article 73-3 de la loi organique de 2008 portant organisation de la cour suprême».
Babacar Ba d’être plus précis : «l'art 73-3 dispose : Le délai de recours et le recours sont suspensifs en cas : de déclaration d'utilité publique, dexpulsion, détranger, d'extradition».
Il a, à cet effet, argumenté, «la requête des personnes extradées ou expulsées est communiquée par le Greffier en Chef de la Cour suprême à l'autorité administrative dans les quarante huit heures. La Cour suprême statue dans les huit jours à compter de l'enregistrement de la requête, en présence de l'intéressé, sauf si celui-ci, dûment convoqué, ne se présente pas».
Cela veut dire quoi? S’interroge-t-il avant de clarifier : «cela veut dire tout simplement qu'au regard de cette disposition précitée Kémi Séba disposait d'un délai de 48h pour introduire un recours pour excès de pouvoir devant la chambre administrative de la cour suprême. Et ce délai de recours qui est de 48h et le recours pour excès de pouvoir suspendent obligatoirement la procédure d'expulsion prise par l'autorité administrative comme le stipule l'alinéa 1 de l'article 73-3.
Alors, en déduit, Babacar Ba, «il est clair que durant ces 48h Kémi Séba ne pouvait nullement faire l'objet d'expulsion sans compter également que le recours pour excès de pouvoir en matière d'expulsion d'étranger est suspensif».
Selon elle, «cette décision susceptible de recours a été prise en violation flagrante des lois et règlements et des engagements internationaux du Sénégal en matière de droits humains».
La Directrice régionale, Fatou Jagne Senghor de regretter : «en procédant ainsi, sans laisser à Kemi Saba et ses avocats de faire le recours prévu par la loi, l’autorité a agi en excès de pouvoir».
Le Forum du justiciable a abondé dans le même sens que Article 19. Il a lui aussi réagi à travers un communiqué intitulé : «#AFFAIREKÉMISÉBA : Quand l'Etat du Sénégal viole l'article 73-3 de la loi organique de 2008 portant organisation de la cour suprême».
Babacar Ba d’être plus précis : «l'art 73-3 dispose : Le délai de recours et le recours sont suspensifs en cas : de déclaration d'utilité publique, dexpulsion, détranger, d'extradition».
Il a, à cet effet, argumenté, «la requête des personnes extradées ou expulsées est communiquée par le Greffier en Chef de la Cour suprême à l'autorité administrative dans les quarante huit heures. La Cour suprême statue dans les huit jours à compter de l'enregistrement de la requête, en présence de l'intéressé, sauf si celui-ci, dûment convoqué, ne se présente pas».
Cela veut dire quoi? S’interroge-t-il avant de clarifier : «cela veut dire tout simplement qu'au regard de cette disposition précitée Kémi Séba disposait d'un délai de 48h pour introduire un recours pour excès de pouvoir devant la chambre administrative de la cour suprême. Et ce délai de recours qui est de 48h et le recours pour excès de pouvoir suspendent obligatoirement la procédure d'expulsion prise par l'autorité administrative comme le stipule l'alinéa 1 de l'article 73-3.
Alors, en déduit, Babacar Ba, «il est clair que durant ces 48h Kémi Séba ne pouvait nullement faire l'objet d'expulsion sans compter également que le recours pour excès de pouvoir en matière d'expulsion d'étranger est suspensif».