Pourquoi avez-vous porté votre choix sur le Cap-Vert alors que dans votre groupe des éliminatoires de la Can 2012, vous avez la Rd Congo, le Cameroun et l’Ile Maurice ? Ce sparring-partner répond-t-il au système de jeu de vos adversaires ?
Nous avons choisi le Cap-Vert parce que c’est l’équipe qui était disponible au moment venu. Nous avions sollicité d’autres équipes. Mais, elles ont décliné notre offre. C’est le cas du Gabon notamment. Alors qu’il fallait absolument que l’on joue ce match (date Fifa du 11 août) à n’importe quel prix. Surtout à Dakar, compte tenu des conditions que l’on connait et surtout l’état de la pelouse. Le Cap-Vert a accepté assez vite notre offre. C’est pour cela que nous n’avons pas voulu prendre de risque de s’aventurer ailleurs. Nous risquons de ne pas jouer à cette date et ça aurait été catastrophique.
Ça fait sept mois que les staff techniques des équipes nationales sont mis en place. Mais vous courrez toujours derrière des salaires impayés. Pis, le sélectionneur de l’équipe nationale A, Amara Traoré n’a même pas pu se déplacer en Europe pour superviser ses joueurs.
Etes-vous du même avis de ceux qui pensent que les autorités africaines respectent plus les « sorciers blancs » que l’expertise locale ?
Je ne pense qu’il faille interpréter les choses comme ça. Mais, il faut quand même reconnaitre que c’est un peu désolant. Parce qu’il ne faut pas oublier qu’on est en pleine reconstruction. Autrement dit, il faut des moyens. Sans moyens, nous n’irons nulle part. Peu de moyens, peu de résultats. Maintenant, il faut tirer la sonnette d’alarme. Je pense que nous l’avons tiré. Et j’ose espérer que les choses vont se mettre en place, parce que je n’ose pas imaginer qu’on puisse commencer les compétitions sans payer les techniciens. Pour moi, ce n’est pas compatible. Ce n’est pas cohérent non plus.
Revenons sur le match contre le Cap-Vert à Dakar. Est-ce que vous n’avez pas seulement choisi de jouer à domicile pour imprégner les binationaux dans la chaleur africaine ?
C’est tout à fait ça. Il y a des binationaux qui n’ont jamais joué en Afrique, surtout au Sénégal. C’est important de jouer ici. C’est la dernière date avant la réception de l’Ile Maurice de pouvoir s’exprimer à domicile, de s’imprégner un peu de l’ambiance, de la chaleur et de s’adapter à l’état de la pelouse qui n’est pas terrible. C’est très important de connaitre l’atmosphère avant de commencer les qualifications.
Vous n’avez pas de crainte par rapport à la Rd Congo dont vous ne disposez pas d’assez d’informations?
C’est l’inconnu de ce groupe.Il faut avoir la crainte de la Rd Congo. Parce que si nous partons en étant trop sur de nous, c’est là qu’il peut y avoir des surprises. Il faut craindre. Il faut crainte tout en sachant que nous n’y allons pas en victimes expiatoires. Mais nous aurons le temps de superviser la Rd Congo qui vient de s’attacher les services d’un nouvel sélectionneur, Robert Nouzaret. Cela veut dire qu’ils sont aussi ambitieux que nous. Il ne faut surtout pas les minimiser. Ça va être chaud, comme on dit là-bas (rires). Mais, je pense que nous allons préparer le groupe le mieux possible pour pouvoir faire un très bon résultat.
Surtout que c’est une équipe qui a un grand collectif avec huit joueurs qui évoluent au sein d’un même club, le TP Mazembe, champion en titre de la Ligue de champions ?
Nous avons toujours eu des difficultés contre le Congo. Ça, nous le savons parce qu’en 2002, nous avons énormément souffert là-bas (rires). Ce sont des gabarits techniques, courts. Ils ne poseront certainement des problèmes. Il faudra travailler sur tous ses aspects pour pouvoir faire un gros match.
Omar Daf, est le seul joueur de votre génération à être convoqué pour ce match contre la Cap-Vert. La génération 2002, refuse de mourir ?
C’est très important pour moi, que vous le soulignez. Parce que tout au long de la conférence de presse, je m’attendais à une telle question. Pour moi, c’est un retour marquant, par rapport à tout ce qu’il a connu (il fait allusion aux blessures répétitifs, Ndlr) et tout ce qu’il a apporté çà l’équipe nationale. C’est une très grosse récompense. C’est quelqu’un qui peut amener une certaine sérénité dans la tanière. Je pense que c’est vraiment une bonne chose.
Nous avons choisi le Cap-Vert parce que c’est l’équipe qui était disponible au moment venu. Nous avions sollicité d’autres équipes. Mais, elles ont décliné notre offre. C’est le cas du Gabon notamment. Alors qu’il fallait absolument que l’on joue ce match (date Fifa du 11 août) à n’importe quel prix. Surtout à Dakar, compte tenu des conditions que l’on connait et surtout l’état de la pelouse. Le Cap-Vert a accepté assez vite notre offre. C’est pour cela que nous n’avons pas voulu prendre de risque de s’aventurer ailleurs. Nous risquons de ne pas jouer à cette date et ça aurait été catastrophique.
Ça fait sept mois que les staff techniques des équipes nationales sont mis en place. Mais vous courrez toujours derrière des salaires impayés. Pis, le sélectionneur de l’équipe nationale A, Amara Traoré n’a même pas pu se déplacer en Europe pour superviser ses joueurs.
Etes-vous du même avis de ceux qui pensent que les autorités africaines respectent plus les « sorciers blancs » que l’expertise locale ?
Je ne pense qu’il faille interpréter les choses comme ça. Mais, il faut quand même reconnaitre que c’est un peu désolant. Parce qu’il ne faut pas oublier qu’on est en pleine reconstruction. Autrement dit, il faut des moyens. Sans moyens, nous n’irons nulle part. Peu de moyens, peu de résultats. Maintenant, il faut tirer la sonnette d’alarme. Je pense que nous l’avons tiré. Et j’ose espérer que les choses vont se mettre en place, parce que je n’ose pas imaginer qu’on puisse commencer les compétitions sans payer les techniciens. Pour moi, ce n’est pas compatible. Ce n’est pas cohérent non plus.
Revenons sur le match contre le Cap-Vert à Dakar. Est-ce que vous n’avez pas seulement choisi de jouer à domicile pour imprégner les binationaux dans la chaleur africaine ?
C’est tout à fait ça. Il y a des binationaux qui n’ont jamais joué en Afrique, surtout au Sénégal. C’est important de jouer ici. C’est la dernière date avant la réception de l’Ile Maurice de pouvoir s’exprimer à domicile, de s’imprégner un peu de l’ambiance, de la chaleur et de s’adapter à l’état de la pelouse qui n’est pas terrible. C’est très important de connaitre l’atmosphère avant de commencer les qualifications.
Vous n’avez pas de crainte par rapport à la Rd Congo dont vous ne disposez pas d’assez d’informations?
C’est l’inconnu de ce groupe.Il faut avoir la crainte de la Rd Congo. Parce que si nous partons en étant trop sur de nous, c’est là qu’il peut y avoir des surprises. Il faut craindre. Il faut crainte tout en sachant que nous n’y allons pas en victimes expiatoires. Mais nous aurons le temps de superviser la Rd Congo qui vient de s’attacher les services d’un nouvel sélectionneur, Robert Nouzaret. Cela veut dire qu’ils sont aussi ambitieux que nous. Il ne faut surtout pas les minimiser. Ça va être chaud, comme on dit là-bas (rires). Mais, je pense que nous allons préparer le groupe le mieux possible pour pouvoir faire un très bon résultat.
Surtout que c’est une équipe qui a un grand collectif avec huit joueurs qui évoluent au sein d’un même club, le TP Mazembe, champion en titre de la Ligue de champions ?
Nous avons toujours eu des difficultés contre le Congo. Ça, nous le savons parce qu’en 2002, nous avons énormément souffert là-bas (rires). Ce sont des gabarits techniques, courts. Ils ne poseront certainement des problèmes. Il faudra travailler sur tous ses aspects pour pouvoir faire un gros match.
Omar Daf, est le seul joueur de votre génération à être convoqué pour ce match contre la Cap-Vert. La génération 2002, refuse de mourir ?
C’est très important pour moi, que vous le soulignez. Parce que tout au long de la conférence de presse, je m’attendais à une telle question. Pour moi, c’est un retour marquant, par rapport à tout ce qu’il a connu (il fait allusion aux blessures répétitifs, Ndlr) et tout ce qu’il a apporté çà l’équipe nationale. C’est une très grosse récompense. C’est quelqu’un qui peut amener une certaine sérénité dans la tanière. Je pense que c’est vraiment une bonne chose.