FRAPP FRANCE DÉGAGE dément le Directeur de la prison de Rebeuss: "Guy Marius a refusé de répondre à ses questions"



Entre Guy Marius Sagna, le mouvement Frapp France Dégage et les autorités (ministre de la Justice, Directeurde la prison de Rebeuss), la bataille d'opinion continue de la manière la plus rude. Après la sortie de Me Malick Sall succédée par celle du Directeur de la Maison d'arrêt et de correction de Rebeuss, démentant l'existence de la lettre de Guy Marius Sagna, le mouvement a sorti un nouveau communiqué par apporter un cinglant démenti aux propos tenus dans la déclaration de monsieur Ba. 

"Après la publication hier de sa "Protestation ouverte" adressée au directeur de la maison d'arrêt de Reubeus, (...) notre camarade Guy Marius Sagna a été convoqué ce matin dans le bureau du directeur de la prison de Reubeus pour une demande d'explications", informe le texte qui enchaîne avec une précaution oratoire: "Guy Marius Sagna a toujours été constant dans la Protestation contre toutes formes d'oppression et d'injustice.Guy Marius Sagna résistera et continuera à résister, car la résistance à l'oppression est un droit constitutionnellement garanti. (...) Ce n'est pas en prison qu'il va se taire face au traitement dégradant et inhumain qu'il y voit subir les détenus, des êtres humains, des citoyens sénégalais". 

Le mouvement Frapp/France dégage de révéler: "Il (Guy Marius Sagna) a catégoriquement refusé de répondre aux questions qui lui ont été posées ce matin, et qui étaient orientées dans le sens de l'incliner à la délation, dans le sens de lui faire avouer des complicités parmi les agents de l'administration pénitentiaire. Il ne leur a RIEN dit. Cette sortie du directeur de la prison transpire la peur. C'est quelqu'un qui a peur pour sa carrière, comme c'est le cas de beaucoup de nos compatriotes fonctionnaires qui ploient sous le fait de l'oppression exercée par la hiérarchie politicienne à travers le concept valise d'obligation de réserve. Notre combat, c'est aussi d'affranchir le directeur et ses agents de l'oppression". 



AYOBA FAYE

Vendredi 9 Aout 2019 17:25


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