Plus de 20 000 victimes, des millions de francs CFA envolés et une entreprise fictive montée de toutes pièces. Le journal L’Observateur révèle une vaste escroquerie financière menée à travers une fausse plateforme de vente d’actions de la société pétrolière British Petroleum (BP), pilotée depuis Dakar par un homme identifié sous les initiales D.S.
Présenté comme PDG de la société fictive "O.S.C.", D.S. aurait mis en place un système d’arnaque numérique avec l’aide de deux complices, dont un ressortissant étranger nommé Nicolas, basé en Angleterre. Ce dernier ne communiquait qu'à travers WhatsApp et SMS, renforçant le caractère opaque de l'opération.
Selon les informations de L’Observateur, les escrocs prétendaient vendre des parts de BP à travers une plateforme en ligne calquée sur la BRVM (Bourse régionale des valeurs mobilières). Moyennant une souscription de 5 000 F CFA, les victimes étaient appâtées par la promesse de dividendes horaires, censés leur rapporter jusqu’à 167 000 F CFA par an. Les paiements s’effectuaient via Orange Money ou Wave, des canaux qui facilitent les transactions rapides mais difficiles à tracer.
Le réseau, d’abord discret, a pris de l’ampleur avec l’ouverture de bureaux à Touba, puis à Mbao, dans la banlieue dakaroise, où les activités frauduleuses ont continué à grande échelle. Pour paraître légitimes, les responsables avaient même adressé des courriers officiels au préfet du département et à la mairie de Mbao, une tentative de couverture administrative qui a attiré l’attention des autorités. C’est ainsi qu’une enquête de la Brigade de gendarmerie de la Zone franche de Dakar a permis de remonter la filière. Une descente à Mbao a conduit à l’arrestation de deux employés, puis à l’interpellation de D.S., présenté comme le cerveau de l’opération.
Une enquête est en cours.
Présenté comme PDG de la société fictive "O.S.C.", D.S. aurait mis en place un système d’arnaque numérique avec l’aide de deux complices, dont un ressortissant étranger nommé Nicolas, basé en Angleterre. Ce dernier ne communiquait qu'à travers WhatsApp et SMS, renforçant le caractère opaque de l'opération.
Selon les informations de L’Observateur, les escrocs prétendaient vendre des parts de BP à travers une plateforme en ligne calquée sur la BRVM (Bourse régionale des valeurs mobilières). Moyennant une souscription de 5 000 F CFA, les victimes étaient appâtées par la promesse de dividendes horaires, censés leur rapporter jusqu’à 167 000 F CFA par an. Les paiements s’effectuaient via Orange Money ou Wave, des canaux qui facilitent les transactions rapides mais difficiles à tracer.
Le réseau, d’abord discret, a pris de l’ampleur avec l’ouverture de bureaux à Touba, puis à Mbao, dans la banlieue dakaroise, où les activités frauduleuses ont continué à grande échelle. Pour paraître légitimes, les responsables avaient même adressé des courriers officiels au préfet du département et à la mairie de Mbao, une tentative de couverture administrative qui a attiré l’attention des autorités. C’est ainsi qu’une enquête de la Brigade de gendarmerie de la Zone franche de Dakar a permis de remonter la filière. Une descente à Mbao a conduit à l’arrestation de deux employés, puis à l’interpellation de D.S., présenté comme le cerveau de l’opération.
Une enquête est en cours.