La Cour suprême du Sénégal a annulé, jeudi, toutes les décisions précédemment rendues en faveur de Ferdinand Coly dans son affaire contre Saliou Samb, l’actuel président du département de Mbour (centre). Un revirement judiciaire qui frappe de plein fouet l’ancien international sénégalais, pourtant victorieux en première instance et en appel.
Dans un entretien à L’Observateur, M.Coly a vivement réagi : "La décision de la Cour suprême est un coup dur pour la justice. Elle ne revient pas sur les faits, alors que la culpabilité était établie. Ce qui s’est passé aujourd’hui est une injustice flagrante. C’est une énième injustice que nous subissons".
Très amer, il a poursuivi : "On sait que la Cour suprême ne rejuge pas la culpabilité, mais de là à balayer tout le processus, c’est inacceptable. Quand une institution aussi haute piétine une procédure aussi longue et rigoureuse, c’est un signal grave. Les conséquences, nous les connaissons".
"Je ne me reconnais plus dans cette société"
L’ancien défenseur des "Lions" de la Teranga laisse transparaître son désenchantement, évoquant son retour au pays : "Moi qui suis revenu investir ici, voilà ce que je récolte… En tant qu’ancien international, nous sommes trop souvent ciblés par des arnaques. Et quand la justice démissionne, c’est le désespoir".
Sa conclusion est sans appel : "Je ne me reconnais plus dans une société où l’escroquerie prospère, où le travail n’est pas récompensé, où la loyauté se paie par la trahison. Mes droits n’ont pas été respectés en tant que citoyen".
Dans un entretien à L’Observateur, M.Coly a vivement réagi : "La décision de la Cour suprême est un coup dur pour la justice. Elle ne revient pas sur les faits, alors que la culpabilité était établie. Ce qui s’est passé aujourd’hui est une injustice flagrante. C’est une énième injustice que nous subissons".
Très amer, il a poursuivi : "On sait que la Cour suprême ne rejuge pas la culpabilité, mais de là à balayer tout le processus, c’est inacceptable. Quand une institution aussi haute piétine une procédure aussi longue et rigoureuse, c’est un signal grave. Les conséquences, nous les connaissons".
"Je ne me reconnais plus dans cette société"
L’ancien défenseur des "Lions" de la Teranga laisse transparaître son désenchantement, évoquant son retour au pays : "Moi qui suis revenu investir ici, voilà ce que je récolte… En tant qu’ancien international, nous sommes trop souvent ciblés par des arnaques. Et quand la justice démissionne, c’est le désespoir".
Sa conclusion est sans appel : "Je ne me reconnais plus dans une société où l’escroquerie prospère, où le travail n’est pas récompensé, où la loyauté se paie par la trahison. Mes droits n’ont pas été respectés en tant que citoyen".